Lastminute revient bien


Le groupe Lastminute.com a confirmé vendredi son retour à la rentabilité, aussi bien opérationnelle que nette. Les résultats dégagés en 2016 dépassent même les prévisions formulées en mai et corrigées en novembre. Le chiffre d’affaires a également progressé, soutenu par l’envolée des activités de méta-recherche, indique l’agrégateur d’offres de voyages en ligne dans un communiqué.

Lastminute.com a réalisé sur l’ensemble de l’exercice écoulé un chiffre d’affaires de 261,5 mio Eur, soit 4,7 % de mieux qu’en 2015. L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté des effets d’acquisitions et de restructuration affiche un bénéfice de 28,6 mio, contre une perte de 0,5 mio un an plus tôt, et le résultat net un gain de 7,5 mio, contre une perte de 17,8 mio.

Au bouclement de l’exercice, la position financière nette de Lastminute.com se montait à 56,0 mio Eur, contre 68,1 mio au 31 décembre 2015.

La société explique ce recul essentiellement par des modifications des actifs courants dues au recul du volume de transactions ainsi qu’à des dépenses imprévues à hauteur de 13 mio Eur.

La copie rendue par le groupe tessinois correspond peu ou prou aux prévisions des analystes. UBS et Kepler Cheuvreux tablaient sur un bénéfice net à respectivement 7,0 et 9,5 mio Eur.

La division principale des Voyages (OTA), qui génère plus de 90 % des revenus du groupe, a vu son chiffre d’affaires se contracter de 2,6 % à 224 mio Eur.

Les réservations de vols et d’hôtels ont enregistré une baisse, alors que les offres combinées des activités de niche comme les croisières ont connu une évolution positives, explique la société.

Une envolée des activités Meta

Les revenus de la division Meta (méta-recherche) ont quasiment doublé (+91,5 %) pour s’établir à 37,5 mio Eur. Leur contribution au chiffre d’affaires du groupe a également progressé, à 14,3 %, après 7,9 % en 2015.

L’Ebitda ajusté en revanche s’est replié de 6,1 % à 9,6 mio. Le groupe a procédé a des investissements « massifs » dans ce domaine afin de maximiser la croissance, selon le communiqué.

Sur le plan géographique, la France demeure le principal débouché avec le Royaume-Uni, qui représentent à eux deux près de la moitié des revenus du groupe.

Ils sont suivis par l’Italie, dont la part est repassée sous la barre des 20% (51,2 mio Eur), l’Espagne à 12,2 % (32,0 mio) et l’Allemagne à 6,7 % (17,6 mio).

« Le groupe est sain, et sa position nette financière positive a une grande valeur« , s’est félicité Fabio Cannavale (photo), qui boucle son premier exercice en tant que directeur général (CEO) du groupe.

« Nous pouvons regarder vers le futur sans être pressés par le temps et mettre en place pas à pas les conditions nécessaires pour transposer notre vision dans la réalité« .





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