Toute l’offre Club dans un fauteuil


Comment se distinguer dans l’offre pléthorique des clubs de vacances où, il faut bien l’avouer, on trouve de tout et quelque fois n’importe quoi ? C’est la question que ce sont posé les principaux acteurs de ce segment de voyage. Et ils ont trouvé la réponse : créer un label incontournable, avec des critères drastiques pour valoriser les offres les plus qualitatives et bannir l’amateurisme, facteur de désaveu pour le grand public et les professionnels.

« Le marché des clubs de vacances manque cruellement de définition claire  » rappelait ainsi en préambule de la conférence de presse Jean pierre Nadir, patron du site easyvoyages et instigateur de la création du nouveau label Qualité Garantie Club de Vacances.

Il est vrai que le notion de club de vacances, crée par le Club Mediterranée en 1957, a depuis énormemnet évolué et représente aujourd’hui, bon an mal an, quelques 4 000 produits avec des différences notables dans le prix et dans la qualité des prestations proposées.

« A l’inverse des produits vols + hôtels, évidement figés » précise Hugues Defline, consultant spécialisé dans le tour operating, les Clubs de vacances et l’hôtellerie de loisirs,  » le club de vacances est un produit parfaitement maîtrisé par les voyagistes qui peuvent faire preuve d’imagination, de créativité et parfois même d’audace pour le bonheur de leurs clients« .

Hier, dans les locaux parisiens de la société Orchestra, la présence de personnalités majeures telles Nicolas Delord et Jean Emmanuel Chometon (pour les Clubs Jet tours), Olivier Kervella et Victor Magalhaes (Kappa Clubs, Coralia), Pascal de Izaguirre et Serge Laurens (Club Marmara, Look Voyages) ou encore Folco Aloisi et Michel Quenot (Framissima) montrait bien l’importance pour les grands voyagistes d’avoir une ligne de conduite commune et une feuille de route précise à respecter pour non seulement améliorer l’ensemble des produits Clubs mais également présenter une alternative crédible et indiscutable aux nouveaux acteurs type airbnb et consors souvent peu regardant sur le contenu proposé.

Une charte en 20 points

Chaque candidat voyagiste devra respecter une charte en 20 points portant notamment sur les fournisseurs et les prestataires hôteliers (s’engager sur 50 chambres minimum par établissement et sur 10 établissement au moins), avoir une animation francophone et respecter les critères de recrutement et de formation des animateurs (7 animateurs dédiés à minima, tous titulaires au moins du bafa) et proposer une offre complète en matière de mini clubs pour les enfants.

Le contrôle de l’application des critères sera confié à la société Vitalis, parfaitement impartiale, et les établissement seront audités régulièrement par les journalistes du site easyvoyages bien rodés depuis des années à l’exercice.

Après avis favorable des parties, c’est le comité de pilotage du label (5 personnes dont le président Hugues Defline, le trésorier Christian Sabbagh et 3 membres de l’association) qui prononcera la décision d’accepter ou non le candidat à la labellisation.

Pas de Club Med pour l’instant

C’est le grand absent de l’association mais il est peu probable que la locomotive historique (et toujours actuelle) du club de vacances en France reste à l’écart d’un tel projet.
« La première étape est de faire vivre ce label auprès des professionnels et notamment des réseaux de distribution », indique d’ailleurs Hughes Defline , « il sera bien temps après de communiquer auprès du grand public pour un rayonnement maximal« .

Pour l’heure, le logo de ce nouveau label sera apposé sur les catalogues des voyagistes dès l’été 2018. Et les audits des candidats ont déjà commencé.

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