Volotea parie sur Nice


Avec six destinations prévues en 2018 au départ de Nice, dont deux nouvelles (Malte et Split), la compagnie Volotea progresse sur le premier aéroport de province où la concurrence est particulièrement rude et face à un réseau européen et national déjà bien défriché qui laisse peu de marge de manœuvres à de nouveaux entrants.

« Lors de la création de la compagnie, l’aéroport de Nice figurait parmi les priorités des fondateurs, raconte Edo Friart, Directeur du Développement International de Volotea, toutefois nous avons ensuite préféré nous installer d’abord sur des aéroports de province offrant moins de desserte que Nice.

Ainsi sont nées successivement les bases à Nantes, Strasbourg, Toulouse ou Bordeaux et bientôt Marseille en 2018 qui ont permis à Volotea d’accroître sa place et son réseau en France et en Europe.

La compagnie a pour vocation première de desservir des capitales régionales européennes 

Présent depuis 2012 à Nice, Volotea annonce pour 2017 un trafic de près de 90.000 passagers en progression de 80 % par rapport à 2016. » Le taux de
remplissage des quatre lignes (Strasbourg, Rennes, Palerme et Luxembourg) atteint 78 % contre 71 % en 2016 avec de bons résultats sur le Luxembourg et Strasbourg ou Volotea est dèsormais seule après l’abandon de la ligne par le groupe Air France ».

En 2018 avec l’ouverture de Malte (un vol par semaine) et Split (un vol par semaine) et le renforcement des liaisons, Volotea offrira ainsi 130.000 sièges. A l’occasion un certain nombre de billets sur Malte et Split seront vendus en promotion à 9 €. Au-delà cette croissance permet d’ancrer la compagnie dans le paysage aérien niçois où les compagnies se bousculent.

« Il nous fallait une notoriété supplémentaire qui va accompagner notre développement futur sur la plate-forme. » Avec l’aéroport, Volotea étudie les nombreuses opportunités (une cinquantaine de destinations) dont certaine seront plus accessibles grâce à la mise en service de l’Airbus A 319 dans la flotte Volotea qui avec 150 passagers et un rayon d’action de 3.500 km ouvre le champ des possibilités au départ de Nice.

« Si notre réseau se concentre principalement sur l’Espagne, la France, l’Italie et la Grèce on essaye de l’élargir avec récemment Vienne et Prague. Pour Nice des opportunités sont entrevues notamment du côté de l’Europe de l’Est où la Grèce ».

Plus largement la compagnie annonce pour 2018 en France le recrutement personnel naviguant notamment pour alimenter la base de Marseille.

« On attend les candidatures»

La compagnie emploie en France 300 salariés des 875 au niveau européen. « La France est le premier marché pour la compagnie dont si le siège social
reste à Barcelone ». 

Les services administratifs ont récemment déménagés à la suite des turbulences que traverse la Catalogne et forte de ses 10 bases en Europe (5 en France), la compagnie devrait ouvrir en 2018 une nouvelle base à Bilbao.

« Si 70 % de nos ventes sont réalisées via notre site Internet le reste est assuré par les agences de voyages traditionnelles ou en ligne (Opodo)) et les TO« .

Ces derniers seront d’ailleurs mobilisés pour commercialiser les vols sur Malte et Split au départ de Nice.

Michel Bovas





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