Des chemins de traverse façon Vincent Bioulès
5 juillet 2019 Rédaction Aucun commentaire Voir hôtel de Cabrières-Sabatier d’Espeyran, Languedoc-Roussillon, Michel Hilaire, musée Fabre, Vincent Bioulès 2362 vues
Si vous êtes dans le Sud de la France cet été et vous souhaitez échapper à la canicule, faites un détour au Musée Fabre de Montpellier et plongez dans l’univers poétique, solaire et méditerranéen de Vincent Bioulès !
Tout au long de l’été, une programmation culturelle riche et ludique invite petits et grands à découvrir l’œuvre haut en couleurs de cet artiste inclassable.
Jusqu’au 6 octobre prochain, le musée Fabre de Montpellier met en lumière l’œuvre immense de l’un des plus grands peintres français contemporains. La rétrospective Vincent Bioulès – Chemins de traverse dévoile le parcours tout à fait étonnant de cet artiste né à Montpellier en 1938.
De l’abstrait au figuratif, des places urbaines au littoral en passant par l’arrière-pays, Bioulès construit une géographie intime et poétique, solaire et méditerranéenne.
Ce vaste projet se déploie dans les espaces d’exposition temporaire du musée Fabre élargis aux salles contemporaines du parcours permanent des collections du musée où sont présentées des œuvres des groupes ABC Productions et Supports/Surfaces.
Il se poursuit à l’hôtel de Cabrières-Sabatier d’Espeyran (le département des arts décoratifs du musée) où est installée une sélection de portraits en pied de grand format et d’études préparatoires.
Concomitamment à cette exposition-événement, le MO.CO – Montpellier Contemporain, le nouveau lieu dédié à l’art contemporain qui ouvre ses portes fin juin, réactive dans la ville de Montpellier le projet « 100 artistes dans la ville » organisé en mai 1970 par le groupe ABC Productions dont faisait partie Bioulès.
Le musée Fabre propose de redécouvrir cet acteur incontournable de la peinture contemporaine en organisant la plus grande exposition qui lui ait jamais été consacrée.
« Le musée Fabre consacre sa grande exposition d’été à Vincent Bioulès, acteur atypique de la scène contemporaine française. Revenu à la figuration au milieu des années 70, après l’abstraction des mouvements d’avant-garde, il ne cesse de proclamer, depuis, sa foi en la peinture et son authentique bonheur de peindre. Une sélection de plus de 200 œuvres illustre ce parcours hors norme qui trouve de nombreux échos dans les collections du musée » indique Michel Hilaire, Conservateur général du Patrimoine, Directeur du musée Fabre.
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