Korean air : comment la famille Cho se déchire pour l’héritage du fondateur

8 janvier 2020   Rédaction   Aucun commentaire   Transport    Corée du Sud    4152 vues

La bagarre entre les trois héritiers de feu Cho Yang-ho, président et fondateur de Korean Air depuis plus d’une décennie, va t’elle ébranler les fondations de la compagnie aérienne ? Alors que la fille aînée accuse son frère de vouloir contrôler la société seule, le deuxième fille fait encore scandale par son comportement.

Depuis que Cho Yang-ho (photo ci-contre) est décédé en Californie en avril 2019 la bataille fait rage.

Selon sa fille aînée (Heather Cho Hyun-ah), le fondateur de Korean Air aurait voulu qu’elle et son frère Walter Cho-Won-tae, actuel directeur exécutif de l’entreprise, « coopèrent et gèrent ensemble l’entreprise . »

Une volonté qui, selon le magazine Forbes, soit semble t-il le cadet des soucis de Walter, qui a pris de nombreuses décisions sans consulter sa sœur.

Une discorde qui fait désordre dans le pays d’autant plus que l’autre sœur de Walter, Heather, n’a toujours pas redoré son blason suite au scandale de 2014 qu’elle avait provoqué lorsque, comme vice-présidente de la compagnie aérienne, elle avait violemment congédié un collaborateur car elle n’aimait pas la façon dont l’agent de bord lui servait des noix de cajou en première classe. Suite à l’incident et au comportement violent avec le chef de cabine, Heather avait d’ailleurs dû passer cinq mois en prison.

Bien que ce ne soit pas la seule controverse que Korean Air ait subi ces derniers temps, force est de constater que la famille Cho va de scandales en scandale.

Les médias coréens rappellent notamment qu’Emily Cho – la sœur de Heather et Walter – a perdu son sang-froid, lors d’une réunion d’affaires, quand elle a jeté un verre de jus de prune sur le directeur d’une société de publicité.

Une explosion qui lui a non seulement valu une très mauvaise réputation dans son pays, mais aussi une forte amende pour l’entreprise. Pour cette raison, d’ailleurs, son père avait dû à l’époque, suprême humiliation,  s’excuser en son nom.