Flash Info : Le gros coup de gueule du Cediv
20 juillet 2020 Rédaction 3 commentaires Distribution Adriana Minchella, Cediv, France 4761 vues
Voici une lettre ouverte de Mme Adriana Minchella, la présidente du Cediv au sujet de l’absence d’interlocuteur désigné pour le secteur du tourisme au sein du nouveau gouvernement.
« Un silence assourdissant !
Comme tout un chacun, j’attendais à l’annonce du nouveau gouvernement Castex la nomination d’un responsable Tourisme au sein de l’équipe du Premier Ministre.
Que nenni !
C’est quand même un peu fort qu’au milieu de la tourmente nous soyons à ce point privé d’interlocuteur désigné pour le secteur.
Jean-Baptiste Lemoyne a, comme on dit, «fait le job».
Il n’a pas déçu au plus fort de la crise sur différents points dont l’ordonnance et la pérennité de
l’APST.
Mais il reste bon nombre de dossiers ouverts au premier rang desquels le remboursement des billets non volés pour cause du Covid-19 par de très nombreuses compagnies qui n’offrent aucune contre-garantie à leurs émissions d’avoir. Les agences attendent toujours la création d’un fonds d’indemnisation des victimes (consommateurs et professionnels) de la défaillance des compagnies aériennes.
Qu’est ce qui bloque au niveau des instances dirigeantes du pays pour nommer rapidement la femme ou l’homme politique en capacité de poursuivre la tâche qui, reconnaissons-le au passage, avait été correctement menée jusqu’à là ?
Le reprise tant attendue, après le déconfinement, ne s’est pas faite sentir et les perspectives d’une reprise économique, dès la rentrée, a des allures de vœux pieux !
La filière vit d’espoir et cherche des motifs de confiance dans le futur immédiat.
Va-t-on passer l’été à attendre un plan ? Une feuille de route ? Une réforme de nos structures décisionnelles ?
Je sais, les français ne sont jamais aussi bons qu’au pied du mur et sous une pression extrême… mais personnellement je pense que nous y sommes et que le plus tôt sera le mieux pour être bien en ordre de marche dès la rentrée de septembre.
Les aides et les mesures sociales, financières, fiscales sont salutaires devant tant de souffrances mais que se passera-t-il si la situation générale ne s’améliore pas ? Les priorités de l’automne ne seront pas celles de la filière mais plutôt l’emploi, l’aide aux entreprises et les jeunes.
Il va falloir décider rapidement un plan d’urgence. Les charges aussi réduites soient elles continuent à courir, aucune rentrée d’argent, les trésoreries sont exsangues ! Pour éviter les dépôts de bilan, les cessations d’activités, les faillites, il faut que nous puissions bénéficier du chômage à 100% et de l’autorisation d’avoir une activité réduite aux reports des dossiers de nos clients.
Il vaut mieux aider les entreprises que de payer les indemnités de chômage aux salariés victimes de ces situations extrêmes.
Alors ? Doit-on voir directement avec le ministère du travail, Bercy ou un autre interlocuteur ? Je pose la question et veux une réponse rapide et dans le même temps invite tous les patrons de réseau et des TO à se réunir pour évaluer très rapidement la situation et décider un plan d’action.
À bon entendeur…
Cordialement
Adriana Minchella
Sur le même sujet
Voyages E.Leclerc dévoile le palmarès des destinations préférées des Français
À l’approche de Noël et du Jour de l’an, Voyages E.Leclerc dresse un bilan...
Le tourisme du Monténégro organise un workshop à Paris le 10 décembre
L’Office National de Tourisme du Monténégro organise son workshop à Paris le mardi 10...
Selectour : Une Fondation solide de générosité
Cette année encore lors du dernier congrès qui vient de se tenir à Doha,...
3 commentaires pour “Flash Info : Le gros coup de gueule du Cediv”
Si on se fié qu’à la sélection naturelle nous n’aurions peut-être pas du confiner … je n’irais pas plus loin dans mes propos. Bravo Adriana nous sommes des milliers avec vous. #CDMV
Bonjour Adriana,
Je ne pense pas que tu découvres le phénomène. C’est pareil dans l’aérien (quels que soient les sujets qui vous opposent). En dehors d’Airbus ( qui rapporte des devises ) et Air France (ou certains espèrent se recycler), ils s’en foutent totalement. Le tourisme, il est bien connu que ce n’est pas un vrai travail, que l’on passe sa vie à visiter les plages et les hotels de luxe, pas très sérieux tout cela. Beaucoup de petites structures, rien d’intéressant pour pantoufler après.
De toute façon, les étrangers reviendront.Et puis, ils ne fichent pas le feu dans la rue.. aucun intérêt donc.
J’ai travaillé pendant trente ans dans le domaine en France et j’attends encore qu’on me prouve le contraire. Courage…
Sélection naturelle.
l’Etat ne peut sauver celles et ceux qui ne changent pas leur logiciel.