Tourisme à Monaco : la SBM doit désormais emprunter pour survivre
11 décembre 2020 Michel Bovas Aucun commentaire À la une Jean Luc Biamonti, monaco, SBM 4213 vues
Entre avril et septembre le SBM, le bras séculier du tourisme de la Principauté, a subi une baisse de 60 % de son activité, soit une perte de 240 M€ de son chiffre d’affaires ou une perte de 40 M€ contre 70 M€ de bénéfice sur la même période en 2019. C’est donc une situation financière délicate pour le moteur du tourisme de la Principauté d’autant que la période en question est celle durant laquelle la société réalise le principal de son activité.
La pandémie a mis à mal des années de croissance et de développement alors même que le SBM après avoir investi 600 M€ dans la modernisation de son offre (hôtel, casino, immobilier) pouvait enfin espérer retrouver la voie du bénéfice.
Et selon Jean-Luc Biamonti, le président délégué du groupe, la SBM mettra certainement plusieurs années à retrouver son niveau d’activité. La SBM doit se résoudre en décembre à emprunter 70 M€ pour payer les salaires et rembourser des emprunts antérieurs.
Plutôt que de fermer provisoirement un ou deux hôtels la SBM les a maintenus ouvert pour éviter l’image d’une cité morte comme l’est actuellement la voisine Cannes.
Les fêtes de fin d’année semblent plus favorables au niveau des réservations. Et plutôt que de baisser les tarifs, la SBM les maintient question d’image et propose des nuitées minimums (3) pour le réveillon de fin d’année.
Un plan de réduction d’effectif portant sur 161 salariés a été annoncé cet automne. Une première pour la SBM.
Mais en favorisant le départ en préretraite la SBM souhaite réduire limiter la casse sociale au maximum
Michel Bovas
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