Un très bel été 2022 pour le tourisme en général

29 août 2022   Rédaction   Aucun commentaire   À la une    Bilan été 2022, France    2271 vues

Au vu des réservations en début d’été, le secteur du tourisme français s’attendait à vivre une saison estivale exceptionnelle. Les étoiles ne se sont pourtant pas toutes alignées, mais la canicule, les perturbations dans le transport aérien, les incendies, le manque d’eau et de personnel chez les professionnels du tourisme, l’inflation et les craintes sur le pouvoir d’achat, n’ont pas empêché le retour des  bons chiffres du tourisme en France.

La France au top

Cet été, le pays a non seulement affiché des records de températures, mais a également enregistré des records d’indicateurs touristiques depuis la crise sanitaire : avec, concernant l’hôtellerie, un RevPAR à 88€ sur juillet-août, où la France a signé une hausse de plus de 22 % relativement à l’avant-crise ! Le voyage et les vacances restent un désir très fort dans nos sociétés. 

En Province, sur l’ensemble de l’été, la fréquentation est pratiquement revenue à la normale, avec un écart de seulement -0,7 point relativement à l’été 2019 : avec un prix moyen ayant augmenté de 21,6 %, la zone a signé une augmentation de RevPAR de +20,5 % relativement à l’été d’avant-Covid.
Tandis que ce sont les destinations littorales qui ont tiré les performances de fréquentation vers le haut en juillet (+0,1 point de TO relativement à juillet 2019), début août, c’est la province hors littoral qui a eu la cote avec +0,7 point de TO relativement à début août 2019.

Paris est magique

Mais le regain de l’activité hôtelière est aussi tirée à la hausse par le fort rebond de Paris, qui jusqu’alors se redressait plus calmement que le reste du territoire : cela reflète le retour en force des clientèles internationales et du haut de gamme.

En effet, en juillet, Paris a dépassé sa fréquentation d’avant-crise (+0,3 points) et a enregistré une hausse de près de 35 % de ses prix moyens lui permettant de signer une croissance de 35% en termes de RevPAR.

Et la dynamique devrait se poursuivre avec des réservations sur la deuxième quinzaine d’août qui ont pratiquement été multipliées par 2 relativement à l’année passée en Ile-de-France.

Si elle est moins marquée, la dynamique de rattrapage concerne également le reste de l’Ile-de-France et les hôteliers franciliens peuvent enfin avoir le sourire en cette fin d’été. Les indicateurs ont rarement été aussi bons : seulement -3 points d’écart de fréquentation en août 2022 comparé à août 2019 et un prix moyen supérieur de près de 20%.

Tourisme : un été record pour la Côte d’Azur

Selon le CRT Côte d’Azur France la saison estivale sera à marquer d’une pierre blanche dans l’après covid avec un taux d’occupation qui frôle et dépasse même les 90 % .
En juin 2022, l’occupation hôtelière a atteint 80% et 75% pour les résidences de tourisme. En juillet, ce chiffre s’élève respectivement à 85 % dans les hôtels et 83 % dans les résidences .

Mieux sur les 3 premières semaines d’août le taux d’occupation dépasse 90%. Au total les nuitées estivales (hôtels et résidences de tourisme) dépasseront donc le niveau de 2019, déjà excellente année pour la fréquentation touristique.

Grâce à la reprise du trafic à l’aéroport de Nice la clientèle étrangère revient en force. En juin par exemple un client sur deux en hôtels et résidences étaient d’origine étrangère.

C’est le retour des Américains qui forment la première nationalité étrangère sur le début de l’été (20 % des étrangers) suivis par les britannique (17% des étrangers). Seules les clientèles asiatiques et russes restent encore peu présentes cet été.

La dépense moyenne des touristes est en augmentation et dépasse même le niveau de 2019. Elle est d’environ 65€ pour les Français et 100€ pour les étrangers. On assiste à une fréquentation équivalente à la saison estivale 2019.

Si la tendance se maintient, la Côte d’Azur France pourrait accueillir 10 millions de touristes en 2022 contre 4,5 millions en 2021. La consommation touristique directe totale atteindra sur l’année les niveaux d’avant la pandémie, soit près de 6 milliards d’euros.