Capri, ça y est c’est fini !

9 juillet 2024   Rédaction   Aucun commentaire   À la une    Capri, Italie, Lybra Tech, Paolo Falco    5236 vues

L’île italienne de Capri a levé l’interdiction faite aux touristes après que les problèmes d’approvisionnement en eau de la destination touristique aient été résolus.

L’interdiction avait été annoncée la semaine dernière, obligeant plusieurs ferries en provenance de Naples et de Sorrente à rentrer au port.

Désormais le maire de l’île, Paolo Falco, a précisé que l’interdiction avait été « révoquée » après la résolution d’un problème technique (d’un aqueduc situé sur le continent, ndlr) empêchant l’arrivée d’eau depuis le continent.

Il avait auparavant décrit l’interdiction comme une réponse à une « véritable urgence », affirmant que les réservoirs locaux étaient « à court » d’eau.

« L’urgence serait aggravée par l’arrivée des milliers de touristes qui arrivent chaque jour à Capri », avait-il déclaré.

Les habitants n’étaient pas visés par l’interdiction et étaient autorisés à collecter jusqu’à 25 litres d’eau potable par foyer à partir d’un camion-citerne.

Capri, dans la baie de Naples, est célèbre pour ses villas blanches, son littoral parsemé de criques et ses hôtels haut de gamme.

Elle compte environ 13 000 résidents permanents mais attire un grand nombre de touristes en été.

« Nous préparons une nouvelle ordonnance moins restrictive pour autoriser les résidents de retour, les propriétaires de résidences secondaires, qui ont souvent leur propre réservoir d’eau, et les touristes ayant réservé un hôtel.

Il appartiendra aux hôtels de s’assurer qu’ils ont de l’eau« , a déclaré le maire aux médias locaux.

En mai et juin dernier, Capri était la destination italienne la plus populaire parmi les touristes étrangers, qui représentaient 84 % du total des visiteurs du pays, selon une analyse récente de Lybra Tech, une entreprise qui fournit des solutions technologiques aux hôtels et des achats hors taxes, et qui précise que les touristes à Capri passent en moyenne quatre jours sur l’île, dont près d’un tiers sont des ressortissants américains.