Jumeirah Hotels : l’interview exclusive du nouveau Président du groupe

13 janvier 2025   Frédéric De Poligny   Aucun commentaire   People    Dubaï, Jumeirah Group, Thomas Meier    2274 vues

Le Groupe Jumeirah, leader mondial de l’hôtellerie de luxe vient d’annoncer la nomination de Thomas Meier au poste de PDG (CEO). Pour Thomas Meier, c’est une belle reconnaissance de son travail au sein de l’entreprise, car il en occupait depuis plus de 3 ans le poste de n°2, étant le Directeur des Opérations du groupe (COO). Depuis le départ brutal de Katerina Giannouka qui n’avait tenu le poste de PDG que durant 13 petits mois, c’est Thomas Meier qui depuis février 2024 tenait les rênes du Groupe Jumeirah en tant que PDG par intérim, cumulant les fonctions de COO et CEO par intérim.

Cette nomination va permettre de renforcer la croissance mondiale du groupe, qui va pouvoir poursuivre sur sa lancée son programme de développement sans à-coup, car Thomas Meier a déjà toutes les cartes en main.

Il a piloté la récente expansion africaine, les projets en Arabie Saoudite et les ouvertures prochaines à Dubaï et en Suisse.

Le mois dernier, lors du salon ILTM de Cannes, Thomas Meier, malgré un emploi du temps extrêmement serré, avait trouvé le temps d’accorder une interview à La Quotidienne.

La Quotidienne : Quel bilan tirez-vous de l’année 2024 ?

Thomas Meier : Pour Jumeirah, 2024 a été une bonne année. Pour ne citer que deux exemples, à Dubaï le second semestre a été superbe, et sur l’Europe, c’est l’Espagne qui est en tête des meilleurs résultats.

LQ. : Qu’en est-il du plan Jumeirah Mission 2030 ?
T.M. : Nous maintenons notre objectif de doubler notre portfolio hôtelier d’ici 2030, avec de nouvelles destinations et de nouveaux produits correspondants à l’évolution des envies de notre clientèle, tout en conservant l’excellence qui est l’essence même de l’esprit Jumeirah.

Par exemple, nous venons d’ouvrir, le 1er décembre 2024, nos deux premières unités sur le continent africain.
– Le Jumeirah Thanda Island en Tanzanie, une superbe villa pouvant accueillir jusqu’à 16 invités, sur une petite île privée au sein de la Réserve marine de Shungimbili Island.
– Le Jumeirah Thanda Safari, en Afrique du Sud, au cœur d’une des plus belles réserves privées – les Big Five y sont présents – où sont proposées actuellement des résidences de 4-5-6 chambres pour des séjours familiaux ou entre amis, ce qui correspond aux nouvelles attentes d’une partie de notre clientèle, à la recherche d’expériences et de découvertes authentiques. Évidemment, tous nos hôtes ont accès au très select Royal Thanda Club.

A terme pour le Jumeirah Thanda Safari , en plus des structures existantes, Jumeirah prévoit pour des safaris encore plus proches de la nature des séjours dans des tentes de luxe tout-à-fait exceptionnelles avec une douzaine de tentes à l’horizon mi-2026.

De plus Jumeirah a le projet d’installer de nouvelles résidences qui seront « à vendre » pour ceux qui voudraient investir dans des vacances dans un environnement naturel, protégé et sans souci.

LQ. : Quelles seront les nouveautés de Jumeirah pour 2025 ?

T.M. : Déjà 2025 va être le 25ème anniversaire de l’iconique Jumeirah Burg El Arab dont la silhouette en forme de voile est connue du monde entier.

Mais au premier trimestre 2025 nous allons inaugurer le Jumeirah Marsa Al Arab, qui avec le Jumeirah Beach Hotel sera le tout dernier élément de cette trilogie d’établissements parmi les plus luxueux au monde. Il inclura un hôtel, des résidences et des villas ainsi qu’une marina pour super-yachts.

En Europe, c’est à Genève, en Suisse, que le légendaire Richemond va rouvrir ses portes fin 2025 sur les bords du Lac après une rénovation totale de cet établissement fondé il y a près de 150 ans.

En parallèle, Jumeirah continue d’améliorer ses établissements existants, rénovant les Villas Al Bahar du Jumeirah Beach Hotel, ajoutant des villas exceptionnelles au Jumeirah Bali, ou proposant des hébergements magnifiques au sein des Maisons Arabes revisitées du Jumeirah Dar Al Masyaf, à Dubaï.

Propos recueillis par Frédéric de Poligny