Le chikungkugna met-il vraiment en danger la saison touristique sur l’île de La réunion


L’épidémie de chikungunya se poursuit dans toutes les communes de l’île de La Réunion. Et bonne nouvelle, le nombre de consultations en médecine de ville liées à la prise en charge d’arboviroses ainsi que le nombre d’hospitalisations et de passages aux urgences sont en légère baisse. Pourtant, malheureusement, l’épidémie actuelle de chikungunya à La Réunion constitue un frein au tourisme sur l’île.​

Une situation sanitaire alarmante

Depuis le mois de janvier 2025, La Réunion est officiellement en situation épidémique de chikungunya.

Au 25 février dernier, 1 773 cas autochtones ont été recensés depuis août 2024, dont 1 631 depuis le début de l’année 2025 .

L’épidémie touche 22 des 24 communes de l’île, avec une forte concentration des cas dans le sud et l’ouest, notamment au Tampon .​

Les autorités ont activé le niveau 3 du plan ORSEC, correspondant à une épidémie de « faible intensité » .

Des campagnes de sensibilisation et des opérations de démoustication sont en cours pour limiter la propagation du virus .​

Un réel impact sur le tourisme

Bien que les données spécifiques à l’impact de l’épidémie actuelle sur le tourisme ne soient pas encore disponibles, les autorités locales expriment des préoccupations quant aux conséquences économiques potentielles.

Lors de l’épidémie de 2005-2006, l’île avait enregistré une baisse significative de la fréquentation touristique, avec une chute de plus de 50 % des recettes dans certains secteurs .​

Recommandations pour les voyageurs

Les voyageurs sont invités à rester informés de l’évolution de la situation sanitaire et à adopter des mesures de protection contre les piqûres de moustiques, telles que l’utilisation de répulsifs et de moustiquaires.

Il est également recommandé de consulter les conseils aux voyageurs émis par les autorités sanitaires avant tout déplacement.​

Il est recommandé aux voyageurs de prendre des précautions pour éviter les piqûres de moustiques, comme l’utilisation de répulsifs et le port de vêtements couvrants, surtout en soirée et la nuit.

Cependant, ces mesures sont généralement suffisantes pour permettre aux touristes de profiter de leur séjour sans risque significatif.​

Et en France métropolitaine ?

À ce jour, le chikungunya ne constitue pas un frein majeur au tourisme en France métropolitaine.

Bien que des cas sporadiques aient été signalés dans certaines régions, notamment en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Occitanie, les autorités sanitaires surveillent étroitement la situation.

Les mesures de prévention, telles que la lutte contre les moustiques vecteurs, sont en place pour limiter la propagation du virus.​





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