Comment je suis longue à la détente
20 février 2013 Julie Aucun commentaire La vie de Julie 7566 vues
Comme je dis souvent : « Moi, ça peut prendre plusieurs jours pour partir des yeux et arriver au cerveau. Mais au départ des oreilles, c’est plus court ».
Ça veut dire quoi ça Mam’selle Julie ?
Ça veut juste dire que parfois, je suis longue à la détente. J’mets du temps à comprendre. J’suis pas toujours très fufute, comme dirait Papy René.
Ça prend son temps pour cheminer dans mon cerveau, se perdre dans les circonvolutions de ma virtualité évasive (cette formule ne veut rien dire mais elle m’amuse) et plus de temps encore pour décanter avant de s’éclaircir. Voilà la raison pour laquelle ne me demandez pas de réagir au quart de tour sur un fait d’actualité. J’en suis bien incapable. Et puis, ce n’est pas ce que Monsieur Philippe attend de moi.
« Tu ne fais pas un édito, Julie, mais une chronique quotidienne. Pour l’édito, ça se passe dans la maison d’en face, dans la case de tonton D. ».
« Et c’est quoi la différence entre un édito et une chronique ? », que je lui ai demandé à mon boss de LaQuotidienne, les genoux en dedans, la jupette froissée et les couettes rebelles, comme une vilaine petite fille pas gentille… que je ne suis pas.
« Un édito, c’est pour les Grands Journalistes », qu’il m’a répondu. « Une chronique, c’est pour les petites Agents de Voyages. Dans un édito, tu réagis à l’actualité, tu fournis des clés pour en décrypter les subtilités et la face cachée. Dans une chronique, tu racontes ta vie, les hauts et les bas de ton existence, les petits tracas de ton métier. Et tes joies simples Julie, parce que tu es une fille simple ! ».
« Et c’est quoi le plus mieux ? », que je lui ai demandé, l’air plus gourde que jamais. (J’aime bien jouer les nunuches de service !).
« L’édito, c’est la signature, la marque, l’esprit d’un magazine, le M de McDo, le Swoosh de Nike (la fameuse virgule), le Bonhomme de Michelin, la Pomme d’Apple. La chronique, c’est le ketchup du hamburger, l’odeur de la chaussure, le clou dans le pneu, le ver dans le fruit… ».
« Alors Tonton d’en face, c’est un Swoosh et moi je ne suis qu’un petit Ver ? », que je lui ai sorti plus cucu la praline encore (merci Papy René pour tes délicieuses expressions du XXe siècle).
Peut-être qu’un jour j’en serai un de Swoosh, quand le ver de transformera en papillon !
Pourquoi, je vous raconte tout ça moi ? Cette chronique est totalement absurde !
Ah oui, je vous disais que, parfois, ça met du temps à arriver au cerveau. Démonstration est faite.
Allez, j’embrasse mon boss de LaQuotidienne auquel j’ai fait dire ici n’importe quoi !
(mais je sais qu’il ne m’en voudra pas!!!)
Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages
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