Comment j’ai sauvé ma collègue… ou moi… d’une démission certaine !
Queue de cheval reconstituée, manches relevées, cerveau aiguisé… Julie est prête pour sa session « carnets de voyage » de la journée.
Et comme si les miens ne suffisaient pas, ma super collègue en reuteuteu m’a refilé les siens.
Mais, même pas peur Julie ! Je suis au taquet.
Moral au top après une belle soirée et une forte agréable nuit (je vous épargne les détails, on est là pour discuter de ma vie au boulot, pas au dodo !) dans les bras de mon doudou !
En deux coups de cuillère à pot, tout est édité, imprimé, accessoirisé, récolté, prêt à être assemblé… Et de 1, hop, et de 2, hop… Bon, je vais pas tous vous les faire mais malgré les coupures téléphoniques et autres perturbations professionnelles, j’arrive à l’heure du déj nickel dans le timing.
Reste à mettre sous enveloppe et poster ! On garde ça pour après la pause ?! Ouais, faut pas trop en faire quand même ! Et puis, je meurs de faim !
De retour la peau du ventre bien tendue (merci petit… Picard. Et oui, même si ça rime pas, faut bien que les références changent !), j’achève ma mission.
Tandis que notre super stagiaire s’emmitoufle pour aller porter le courrier (enfin, mon courrier tellement il se résume quasi exclusivement avec ses monticules de carnets…), je ré-ouvre le mail de ma collègue avec ses derniers conseils de la veille.
Les paragraphes défilent. Ça OK, ça aussi.
Ouais, ça aussi, c’est bon et… « Surtout, n’oublie pas d’enlever le post-it avec mes commentaires pas très cool sur la cliente que j’ai oublié de retirer avant de te le donner quand tu prépareras le carnet de voyage de Madame et Monsieur Robert ! ».
Quel post-it ?! Oups, je sens la boulette… Stagiaire, staaagggiiiaaiiirre !
Mon courrier. Oui ?!
Réouverture de l’enveloppe, démontage du dossier, récupérage du post-it, reconstitution globale, scotchage, expédition.
Ouf ! « Pas très cool ».
Franchement désobligeant oui !
Vraiment, va falloir penser à ce système de codification !
Enfin, en attendant, Julie, ça ira mieux demain !
J’embrasse bien fort tous les stagiaires des agences.
Julie Labrune, 28 ans
Conseiller en Voyages
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1 commentaire pour “Comment j’ai sauvé ma collègue… ou moi… d’une démission certaine !”
Bonjour Julie ! Plusieurs questions :
• Qu’est-ce qu’il y avait d’inscrit sur le Post-It : Vieille chouette casse-bonbons ? Vieux crouton qui sent l’ail ? Haleine fétide et oursins dans les poches ?
• Dis-donc, vu la forme que tu tiens, il y avait au moins de la viande de Lion dans ton Picard ? Findus y met bien du cheval et, figure-toi, qu’ils ont trouvé de la viande d’hippopotame dans des hamburgers en Afrique du Sud. J’t’jure que c’est vrai !
• Au fait, votre stagiaire, il est rémunéré, indemnisé, dédommagé ? Une chose est sûre, il mérite une gratification ou une prime !
• Et une dernière pour la route : Quand est-ce que tu nous communiques l’adresse de ton agence ? Je pense qu’il y a un paquet de lectrices et lecteurs de LaQuotidienne qui passeraient te saluer… en tout bien tout honneur, comme toi avec Karim Benzema (lire la chronique d’hier pour comprendre : Comment je me le ferais bien). 😉
Bonne Journée.
Yves, ton « collègue »… de LaQuotidienneTV qui n’a pas encore eu la joie de faire ta connaissance.