Comment j’envoie une spéciale dédicace !

31 mai 2013   Julie   1 commentaire   La vie de Julie       2706 vues

Dans l’univers impitoyable de Twitter il y a les Follow Friday (à ajouter au lexique de cette note-là donc).
Aussi appelé FF, le Follow Friday, c’est la petite promo du vendredi.

C’est la tête de gondole des membres actifs de Twitter.

Plus sérieusement, c’est l’occasion d’un coup de projecteur sur les personnes dont on aime les tweets, par ricochet ça permet d’élargir son horizon twitterien.

Certains sont très assidus à l’exercice, certains se gargarisent et RT même les marques d’attentions de leurs lecteurs.

J’ai mon lot de FF chaque vendredi (merci) mais je n’ai jamais FFisé personne.

Pas par snobisme (quoi que !), juste parce qu’il me semble évident que je ne suis que des personnes qui me plaisent en 140 caractères (et parfois aussi dans la vie) et qu’il n’est pas besoin d’en faire deux tonnes.

D’autant que je RT comme personne.

Bref, revenons-en à mon point de départ, je veux quand même coup-de-projecteurer (désolé j’ai pas trouvé mieux comme mot) quelqu’un en ce vendredi.

Et paradoxalement, un qui ne twitte jamais (et oui ça existe !).

Un avec qui on dégaine les youtube de la chanson pourrie du vendredi à tout va.
Un qui connaît les deux Carla (l’ex de l’Elysée -comme tout le monde- et celle de chez Mario, le coiffeur).
Un type sérieux, limite mormon parfois.

Passionné de tourisme, de voyages, de musiques et d’aventures, un mec cultivé qui parle (vachement bien) plusieurs langues.

Le genre de mec que tu vois concentré à l’extrême et qui, la seconde d’après, te chante du Skip James ou du Robert Johnson (je savais même pas qui c’était ces mecs, moi !) ou de l’Aznavour (lui je connais, par contre).

Un véritable ado parfois, avec un physique à la Henri Salvador, super dragueur (je sais c’est contradictoire avec mormon mais c’est pourtant ça !),
mais gentil et bosseur comme tout.

Je voulais lui envoyer un p’tit tweet même si je sais qu’il ne se connecte pas en perso sur les réseaux sociaux
(« Trop d’emmerdes …! » dit-il ).

En tout cas, j’embrasse fort mon éditeur préféré et lui réitère mon admiration, mon respect et mes remerciements éternels (toi même tu sais, chef) …

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages