Comment les jeunes, ils se (me) prennent trop la tête parfois !

11 juin 2013   Julie   1 commentaire   La vie de Julie       2444 vues

Je sais, je sais, y’a de cela quelques mois, je vous faisais des miennes avec les vieux loups de mer de la profession qui s’engluaient becs et ongles dans leurs carcans et voilà qu’aujourd’hui, je décide dès le titre de m’en prendre aux nouveaux arrivants sur le marché du travail !

Non, non, je ne suis pas encore tombée du côté obscur de ces « apparatchiks » en m’agrippant autant que faire se peut à ma position confortable d’agent de voyage réputée !

Ben oui, moi Julie, 28 ans, j’ai déjà le privilège de faire partie de la génération Y.
Et à ce que je sache, on n’a pas encore établi de génération Z !

Donc, ces jeunes dont je parle, ça pourrait être moi !

Pour la classe de l’âge, mais malheureusement pas l’insouciance de l’esprit ! Julie, je sais, « explique-toi ! On est en train de te perdre ! ».

Bon, vous avez suivi qu’Anissa notre dernière stagiaire nous avait quitté, sniff ! Mais la fin de l’année scolaire arrivant, une nouvelle recrue a pris le relais pour leur fameux deuxième stage de première année. Et même si Anissa me manquait depuis son départ, j’avoue que la surprise a été totale et qu’à son arrivée, je suis restée net dingue scotchée sous le charme de ce charmant stagiaire !

Et oui, il s’agissait d’un beau jeune homme, à peine plus jeune que moi.
Je lui ai immédiatement pardonné les quelques détours scolaires qui l’ont retardé en chemin. Un beau regard bleu-vert comme le sien ne pouvait que caché une réflexion intellectuelle digne de ce nom ! Mais en fait, non ! Enfin, une réflexion si mais plutôt trop alambiqué à mon goût !

A peine 3 jours de présence écoulés qu’il m’attaquait déjà en tronche avec ses actions professionnelles et sa sur-motivation pour s’occuper du dossier de mon couple franco-allemand parce qu’il pouvait comme ça fait d’une pierre, deux coups : une action de production nécessitant l’utilisation de sa deuxième langue étrangère.
Non mais coco, on se calme.
Je sais que t’es pas là pour te taper les photocopies mais de là, à t’enflammer au point de te prendre pour super Julie version masculine, faut pas pousser ! Alors tes actions professionnelles, si tu continue à m’enquiquiner avec, tu vas te les mettre là où je pense.

Je sais, c’est pas très poli tout ça mais mon énervement est proportionnel à l’espérance que j’avais porté sur ses jolis yeux !
Ben, ouais, tout le monde le sait, faut pas contrarier les filles et encore moins Julie !

Allez, Julie, au moins, il montre de l’intérêt pour travailler !

Je l’embrasse quand même très fort et vous tous bien sûr, mes petits chouchous !

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages