American Express analyse le pessimisme du marché


American Express publie la 2ème édition de son baromètre dédié aux TPE/PME françaises et retranscrit, en particulier,  la perception des entrepreneurs français, plus pessimistes que leurs voisins européens.

Au menu des réjouissances pour le second semestre 2013 : croissance en berne pour le reste de l’année et focus sur la stratégie pour relever le défi de la conquête de nouveaux clients.

Trésorerie et fiscalité restent leurs principaux chevaux de bataille. Enfin, même si le climat reste difficile et qu’ils ne l’ont jamais autant ressenti en termes d’efforts redoublés, les entrepreneurs ne regrettent pas leur choix.

Une croissance en demi-teinte

La plupart des dirigeants interrogés déclarent que leurs résultats depuis le début de l’année ont été conformes à leurs attentes : 64 % en Angleterre, 51 % en France et 48 % en Italie.
Alors que pour les autres pays, elle est restée à l’identique, on enregistre une croissance de 1 à 5 %  pour plus d’un quart des dirigeants français (26 %)  même s’il est vrai qu’en 2012, 39 % d’entre eux prévoyaient une légère croissance en novembre 2012 .

En revanche, changement de ton en ce qui concerne le second semestre.
Sur l’ensemble des pays interrogés, les dirigeants français sont les plus pessimistes : selon 86 % d’entre eux, les conditions économiques vont rester les mêmes ou se dégrader dans les 6 mois à venir.

L’acquisition client, le vrai défi de 2013

Dans les 6 prochains mois donc, le principal focus pour les dirigeants de l’ensemble des pays sera de conquérir de nouveaux clients (78 % en France) avec des opportunités de croissance essentiellement locales et nationales (68 % en France).

Et si, pour 50 % d’entre eux, il est relativement délicat de retenir ses clients existants, pour la plupart des pays interrogés en revanche, le fait de trouver de nouveaux clients s’avère être un véritable défi (87 % en France).

Le principal canal d’acquisition est le bouche à oreille (71 % en France), viennent ensuite la publicité (42 %) et les relations publiques (36 %).
Encore marginale en France, l’utilisation des réseaux sociaux a quant à elle sensiblement augmenté (près de 3 points vs 2012).

Ainsi,  6 à 7 ventes sur 10 sont générées en face à face ou en magasin selon 19% des dirigeants français interrogés. En France, le web a, là encore, une forte marge de progression loin derrière tous les autres pays interrogés.

Enfin, lorsqu’on les interroge sur leurs vœux pour les 6 mois à venir, la plupart des dirigeants interrogés souhaitent trouver de nouvelles opportunités ou diversifier leur activité (60 % en Italie, 52 % en Angleterre, 45 % en France).

Quant à leurs désidératas sur les 10 ans à venir, l’ensemble des pays interrogés aimeraient voir croître leur activité de plus de 20 %.





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