Comment on est pas des bourrins !
Dans tous les marchés, il est primordial de connaître son environnement et ses compétiteurs afin de se bien positionner.
Je ne suis pas une pro du marketing mais cela me semble relever du simple bon sens.
Par contre, l’effet inverse est aussi néfaste. À force de trop analyser ses compétiteurs, il est facile de reste paralysé par leurs mouvements et de s’enliser dans l’inaction.
Tiens, pour illustrer ce propos, prenons pour exemple les courses de chevaux (cette comparaison m’a été suggérée par mon Papy René, grand lecteur de Paris-Turf).
Les chevaux portent des visières afin de les empêcher de voir leurs adversaires. Pourquoi ? Afin qu’ils restent concentrés sur leur course, sinon ils seront distraits par les autres.
Déstabilisés, ils risqueraient de perdre la course.
Pour les boites, c’est pareil. La visière doit être bien mise pour empêcher la déconcentration, perdre la « gniaque » et finalement la course.
On doit rester concentré sur ses affaires, suivre son plan. Les adversaires sont là, à côté de vous, à courir aussi la course de leur entreprise.
Arrêtons de nous comparer aux autres, d’attendre que quelqu’un approuve ou valide nos actions.
De toutes façons, il y aura toujours quelqu’un de plus fort et expérimenté que nous.
Et il y’aura aussi toujours quelqu’un de moins fort et de moins expérimenté que vous…
Pourqoui je vous dis ça ? Regardez autour de vous !
Une chose est sûre, il y a seulement une seule version de nous et c’est nous. Et le monde a besoin de nous.
Je vous embrasse très fort.
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages
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1 commentaire pour “Comment on est pas des bourrins !”
Comme c’est beau Julie… Te voilà philosophe de bon matin. 😉
En revanche, il ne faut surtout pas confondre visière et œillères. Ça n’a pas du tout la même fonction. Et ça met en l’air ta brillante démonstration.
La visière, c’est pour voir plus loin justement, à l’abri des rayons du soleil.
Les œillères, ce sont les caches qu’on place sur les yeux des bourrins pour qu’ils restent bien concentrés sur leur course et pas sur la croupe de la belle jument qui les précède, si tu vois ce que je veux dire.
Je te conseille donc de porter une visière pour t’éviter de tomber dans les ornières du vocabulaire qui sont les œillères de l’exercice littéraire.
Avec toute mon affection…