Comment c’est nous la génération Y

16 avril 2014   Rédaction   Aucun commentaire   La vie de Julie       3507 vues

J’ai adoré. A l’agence, un monsieur bon chic-bon genre me lance un : « Vous, la génération Y… ».

C’est pourtant vrai qu’il n’a pas tort, le monsieur.

Et ne croyez-pas que le terme Génération Y descend en droite ligne de celui de Génération X, expression d’origine sociologique (merci wiki !) recyclée ensuite dans le domaine des arts (et des séries TV !).

Non, les Y sont les descendants des bobos, cette catégorie fourre-tout apparue il y a dix ans pour quadrupler le chiffre d’affaires des poussette trois roues…

Alors moi super Julie, du haut de mes 28 ans, je suis pile poil dans cette génération qui va, grosso merdo, de 18 à 30 ans.

Nos caractéristiques ? Nous sommes wired, tweetons et postons à gogo. Nous ne nous parlons uniquement qu’en wall2wall ou dans des fils de mails collectifs – publiquement donc.

En général (mais ce n’est pas mon cas malheureusement), les Y sont sur-diplômés et ont le plus souvent des jobs de dingues avec des intitulés pas possible, qu’ils adorent, normal, car c’est eux-mêmes qui les ont crées…

Et ce ne sont pas tous des branleurs : ils s’auto-entreprennent, nuance !

Bon. Revenons à la réalité. Arretez svp de croire que le vide caractérise la génération Y.

Quel adolescent n’a pas vécu l’ennui et la désolation, hein ?

Une fois de plus, cette génération n’est marquée par rien de spécifique à son époque, si ce n’est qu’elle consomme et, de facto (ça c’est de Papy René !), a largement déjà capitulé devant la norme publicitaire. Il est là le drame.

Allez, un petit bisou à tous pour la route en rappelant aux employeurs qu’ils ne se croient pas en position de force face à eux, les bons éléments (toutes générations confondues d’ailleurs) ne restent jamais très longtemps sur le marché.

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages