Olivier de Kersauson à la barre du Ponant
5 mai 2014 Rédaction Aucun commentaire Production détroit de Magellan, Eric Tabarly, German Amaya, Hervé Bellaïche, Jean-Emmanuel Sauvée, Olivier de Kersauson, passage du Cap Horn, Patagonie, Ponant, Soléal 12775 vues
On n’aurait jamais cru cela possible !
Le plus bourru et le plus intransigeant des grands marins français, l’homme qui arrive à faire rougir, sur un plateau de télé ou dans le studio de la Maison de la Radio, les plus aguerries des présentatrices, le grand Amiral Olivier de Kersauson va se faire conteur et raconteur d’histoires pour le plus grand plaisir des passagers de la compagnie du Ponant qu’il accompagnera, lors d’une croisière vers le Cap Horn, dès le 5 Novembre prochain à bord du navire « Soléal ».
» J’ai bien aimé la démarche de Jean-Emmanuel Sauvée, (à gauche sur la photo, le propriétaire de la compagnie du Ponant, ndlr) » explique ainsi Olivier de Kersauson, » authentique et vraie. J’en ai tellement vu des esbroufeurs dans ce métier ! ».
Et d’expliquer que la taille des bateaux (« pas trop grands juste comme il faut« ), le casting des capitaines (« tous excellents« ), le programme des expéditions (« pas chiant« ), lui a paru de bonnes raisons pour s’associer, le temps d’une expédition au Chili et en Patagonie, avec la compagnie de croisières francophone.
« La compagnie du Ponant a été fondée par des marins« , précise Hervé Bellaïche, le directeur commercial du Ponant, « nous sommes donc fiers d’accueillir pour cette traversée une personnalité si forte et faisant autorité sur le sujet comme celle d’Olivier de Kersauson« .
Second pendant dix ans d’Eric Tabarly qu’il appelait « Le Patron », Olivier de Kersauson expliquera avec ses mots, ses silences et ses anecdotes personnelles, l’histoire du détroit de Magellan et du passage du Cap Horn rendu évidemment célèbre par « la mutinerie de Pâques » (les capitaines Juan de Cartegena, Luis de Mendoza et Gaspar de Quesada doutant de l’existence de ce passage vers l’ouest), où dans le dédale de fjords, cerné de falaises menaçantes, aux eaux sinistres, qu’ils mettent plus d’un mois à traverser, les marins de Magellan aperçurent de nombreuses fumées à l’intérieur des terres, la Tierra del Humo (en français : Terre des Fumées) qui apparaîtra sur les cartes postérieures au voyage, devenant plus tard la Tierra del Fuego (la Terre de Feu)…
Un alléchant programme concocté par German Amaya, le Cruise designer de la compagnie du Ponant.
L’exercice périlleux du récit de l’Amiral de Kersauson (peu réputé pour son empathie naturelle. Aucun artifice chez lui. ) sera en tout cas sans nul doute, apprécié à sa juste mesure par les passagers, ravis de côtoyer enfin sur les mers celui qui déclarait récemment « c’est mon plaisir d’être seul comme c’est mon plaisir de naviguer.»
PR
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