Cap de bonne espérance pour National Tours

13 février 2015   Rédaction   1 commentaire   Pays    Afrique du sud, Gabriel Taher, Go Tourisme, Honoré Béma, Mandela, National Tours, Salaün Holidays, Thierry Houalard    5144 vues

Pour fêter ses 30 ans, National Tours met les petits plats dans les grands.

D’un côté, deux voyages anniversaires, une croisière Perles de l’Adriatique et une vie de palace à Menton ; de l’autre, un voyage de l’année exceptionnel direction l’Afrique du Sud.

Qui se serait envolé pour la planète Mars en 1985 pour un retour aujourd’hui ne reconnaîtrait pas l’initiative prise cette année-là par sept autocaristes bretons afin de rationaliser transports et circuits vers les destinations alors à la mode, comme la Costa Brava espagnole, en inventant le concept de prise en charge à proximité du domicile.

En 2015, National Tours, entré dans le giron de Salaün Holidays en 2007, c’est 150 collaborateurs sur les quatre métiers du voyage (TO, agences, transport, groupes) pour un CA global stable à 78,5 millions d’€, une production de 220 programmes réalisés à 85 % en avion (seulement 15 % en autocar après les 100 % des débuts), 150 agences de voyages partenaires…

« Dans un contexte difficile pour la profession, où janvier dernier fut plutôt morose, nous n’avons pas à nous plaindre, explique Thierry Houalard, dirigeant du TO. L’avenir pour nous est tourné vers le long courrier mais c’est avec plaisir que nous avons vu exploser cet hiver la destination neige dans les Alpes, signe semble-t-il d’un retour en faveur de la montagne, avec un plus 20 %. »

Mais c’est vers l’Afrique du Sud que National Tours propose une parenthèse exceptionnelle.

Voyage de l’année oblige, ici ni option surprise à rajouter, ni pas de course imposé.

Le circuit en 12 jours-9 nuits mène à la rencontre des trois climats du pays, de Johannesburg au Cap en passant par Durban, avec escale au Swaziland, chez une grand-mère de village, la personne la plus respectée. A bord d’un Royal Class limité à 35 personnes pour les routes et de vrais 4×4 de brousse avec leurs rangers à la rencontre de la faune. (à partir de 1 995€ tout compris pour un prix moyen sur l’année à 2 300€).

Un programme, avec un guide inoubliable, Honoré Béma de Go Tourisme, qui a emballé les participants au premier circuit qui viennent tout juste de rentrer.

La réalisation de ce voyage, introuvable chez tout autre TO, n’aurait pu se conclure sans la complicité active de Gabriel Taher, nouveau directeur général de l’Office national de tourisme d’Afrique du Sud à Paris.

« L’Afrique du Sud a choisi le tourisme pour dynamiser la création d’emplois avec un constat simple : 8 billets d’avion font naître un emploi sur place. Alors, il nous suffisait de bien mettre en évidence les nombreux charmes de la destination, explique Gabriel Taher.

Et de rappeler quelques notions pratiques que je résume en : « no décalage horaire, no ébola, no visa ! »

L’Office mène des études très pointus sur les a-priori des Français par des groupes de personnes questionnées sur quatre villes en rotation (cette année, Nantes, Bordeaux, Toulouse et Paris).

« Il faut que les Français sachent qu’ils sont très appréciés en Afrique du Sud. Historiquement d’abord car ils ont joué un rôle prépondérant dans l’histoire du pays, des Huguenots arrivés après l’abolition de l’Edit de Nantes à De Klerk, le président qui fit la paix avec Mandela, dont le vrai nom est Leclerc. Et sentimentalement : les Sud-Africains disent que les Français qui parlent mal anglais parlent alors avec le cœur quand ils viennent ! »

En 2013, 136 000 de nos concitoyens ont choisi la destination, l’augmentation sera au bilan final pour 2014 d’au moins 17 % et cette année s’annonce dans la même veine de progression dynamique.

Un effet aussi Coupe du monde de football 2010 qui régla de nombreux problèmes dans le pays et mis en valeur les beaux décors. A l’inverse de certains sportifs en bleu d’alors, les Français d’aujourd’hui n’hésitent pas à descendre du bus en Afrique du Sud.

Textes et photos Yves Pouchard