Cannes : Des Plagistes en colère demandent l’assouplissement du décret 2006
3 juin 2016 Michel Bovas Aucun commentaire France Cannes, convention nationale des plages privées, décret plage de 2006, palais des festivals de cannes, Thierry Grégoire, UMIH 3004 vues
La première convention nationale des plages privées à Cannes s’est conclue par un appel au gouvernement pour amender le décret plage de 2006 qui mettrait en péril les concessions, des milliers d’emplois et l’attractivité touristique de la France par rapport aux voisins espagnols ou italiens par exemple.
Près de deux cents exploitants de plages concédées étaient réunis au Palais des festivals de Cannes pour participer à la « Première convention nationale des plages de France » pour débattre de l’avenir de leur métier menacé par l’application aveugle du décret plage 2006 . Selon Thierry Grégoire, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) saisonniers, organisateur de la convention « le décret plage doit tenir compte de la réalité économique et touristique de notre pays.».
D’ailleurs rappelle t-il, le décret 2006 n’a toujours pas été appliqué preuve qu’il ne satisfait ni les exploitants ni le gouvernement.
Les élus littoraux, notamment ceux de la Méditerranée, sont également inquiets comme David Lisnard, maire de Cannes, qui constate que l’application du décret se traduira par la suppression d’au moins deux cents emplois.
Pour rappel le décret impose que 80 % d’une plage naturelle soit libre ce qui se traduit par une réduction de la surface des plages privées actuellement concédées. La réduction s’effectuera soit en ne renouvelant pas certaines concessions, soit en réduisant l'occupation de concessions. Autre sujet de contestation ‘l’obligation de démonter les installations après chaque saison (environ 5 mois). Un coût énorme pour les plages privées.
Une motion a clôturé la convention demandant au gouvernement un assouplissement dans la mise en œuvre du décret et notamment due supprimer l’obligation de démonter les installations dans des plages dites urbaines, comme à Cannes ou Nice, où elles jouent par la restauration un rôle d’animation.
Autre demande des plagistes la prolongation de 12 à 18 ans de la convention pour faciliter l’amortissement d’investissement parfois lourds.
Michel Bovas
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