Pourquoi l’ Iran deviendra une destination touristique incontournable !
30 juin 2016 François Teyssier Aucun commentaire Production Iran, Nationaltours, Salaün Holidays, Thierry Houalard 4773 vues
Tout d’abord, mille mercis à National Tours, qui nous a permis de découvrir l’Iran. Une destination qui pourrait bien devenir une destination-phare pour le voyagiste breton, filiale du groupe Salaün Holidays. Thierry Houalard, son Directeur Général est un professionnel avisé rigoureux et méthodique décidément jamais en retard d’une innovation. Et les astres semblent actuellement alignés pour que la réussite soit au rendez-vous.
L’Iran est un grand pays à tous les sens de terme : Une superficie de 1 648 600 km2 peuplée par 83 millions d’habitants. Un peuple jeune, dynamique et accueillant. Un atout majeur pour la réussite d’un tel projet.
Par son histoire, l’Iran est un pays est riche des trésors de son patrimoine historique et de sa culture plusieurs fois millénaire. Les sites intéressant sont nombreux et encore insoupçonnés. Nous n’avons découvert, faute de temps, que les incontournables.
Shiraz, la romantique ancienne capitale tout droit sortie d’un conte des 1001 nuits. A découvrir le tombeau du poète et philosophe soufique Hafez. Les jardins persans, la citadelle de Karim Khan, et les magnifiques mosquées Chiites. Une ville spirituelle adorée à juste titre par les iraniens.
A 45 kilomètres au nord-ouest se trouve Naqsh-e Rostam, la nécropole Perse qui regroupe dans une grande plaine agricole les tombeaux rupestres des rois Sassanides : Darius 1er, Xerxès 1er, Artaxerxès. Un site majestueux et imposant.
A proximité, immédiate, les bas-reliefs sassanides de Naqdh-I Rajab sculptés directement dans la montagne.
Un peu plus loin, se trouve Persépolis, l’ancienne capitale Perse achéménide, un vaste complexe palatin au cœur d’un imposant univers minéral qui regroupait occasionnellement toutes les satrapies de l’empire perse.
A découvrir, ses bas-reliefs qui racontent telle une bande dessinée l’histoire du site, les divers palais. Mohammad Reza Pahlavi, le dernier monarque de la dynastie, voulu faire en faire le symbole de la magnificence son règne. Une funeste erreur qui le coûta son trône et le désaveu de son peuple.
Puis, après 420 kilomètres de route au cœur du désert se trouve Ispahan, la capitale de la province éponyme.
Une ville oasis de 1,8 millions d’habitants. Une métropole riche, moderne vibrante située au cœur du pays dans une région quasi désertique. Avec ses magnifiques ponts, ses parcs parfaitement arborés.
Des sites spectaculaires, l’immense place royale (Naqsh-
e-Jahan) et ses bassin, mitoyenne au palais Ali Qapu de l’époque Safavide qui offre un magnifique panorama sur la ville.
Mais également la mosquée bleue, dite de l’Imam le joyau de ce site unique et ses souks animés. C’est la ville touristique par excellence de l’Iran. Un lieu incontournable à visiter absolument.
Mais l’Iran a d’autres cordes à son arc. C’est également un magnifique « terrain de jeu » pour les aventuriers de tous crins : trekking, montagne pour l’existant. Mais tant de choses sont à développer tant le pays est diversifié.
C’est également une destination idéale pour les voyageurs individuels, bagpackers ou non.
Un énorme point positif. Le sentiment de sécurité est aussi réel que parfait. De jour, comme de nuit il est possible de se promener seul. Même si vous vous égarez, vous aurez toujours quelqu’un qui vous aidera spontanément à retrouver votre chemin.
• Mais attention, l’isolement consécutif à l’embargo a crée un grand retard dans ses investissements touristiques.
• La totalité de la flotte aérienne commerciale de l’Iran est à changer. Mais le C.E vient d’ouvrir le ciel européen à Iran Air.
• Les hôtels existants, bien que relativement confortables ne sont plus aux normes internationales. Le parc hôtelier actuel est totalement insuffisant. De nouveaux investissements sont à envisager rapidement.
• Plus grave pour les touristes français, la nourriture servie dans les hôtels, bien que saine et abondante manque de variété et souvent d’originalité. Pourtant, il existe une véritable gastronomie iranienne.
• L’alcool est formellement interdit dans tout le pays. Un point qui peut être rédhibitoire pour certains.
• De même, la vie nocturne officielle est totalement inexistante.
• Les guides parlant français sont peu nombreux (40 environ pour tout le pays)
A moyen terme l’Iran, Dieu merci, ne sera sans doute jamais une destination « mass market. »
En tout cas, c’est tout le mal que je lui souhaite.
François Teyssier
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