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L’aéroport Nice Côte d’Azur à l’heure internationale


Géré par un consortium italien, le tarmac de l’aéroport Nice Côte d’Azur est de plus en plus fréquenté par les compagnies étrangères reléguant le groupe Air France à un rôle secondaire après l’échec de sa base.

A l’heure où Air France annonce vouloir reconquérir les trafics perdus au profit des compagnies étrangères en lançant une compagnie « low cost «, l’aéroport niçois, désormais géré par un actionnaire majoritaire italien, est aux mains des compagnies étrangères avec un acteur dominant en l’occurrence easyjet, présent depuis 20 ans …

aéroport Nice Côte d’AzurIl est bien loin l’époque où Air France était le partenaire incontournable pour l’aéroport par l’importance du trafic traité à Nice (jusqu’à 75 % il y a quelques décennies).

Le gestionnaire de l’aéroport à l’époque (la CCI de Nice) avait même du construire en son temps un terminal (le premier module du T2 actuel) spécialement affecté à Air France et ses compagnies associées.

Clin d’œil de l’histoire du trafic aérien des 20 dernières années, il est aujourd’hui quasiment occupé par Easyjet qui avec qui avec 25 à 27 liaisons à l’international et 6 au national truste le trafic.

Ce serait la première compagnie à Nice devant Air France KLM en termes de trafic avec 3,7 millions des passagers traités (dernier chiffre connu) soit 27 % du trafic global niçois.

Nice Côte d’Azur deviendrait ainsi, pour le nombre de passagers traités, la première plate-forme de province pour la compagnie orange où ont été basés 3 appareils et 144 salariés.

aeroport_nice côte d'azurMais au-delà, tant au plan national qu’au plan international, de 50 à 60 compagnies selon les saisons (Hiver et été) viennent courtiser les passagers.

La majorité des lignes européennes sont désormais maîtrisées par les compagnies low cost. Air France a dû quasiment mettre un terme à sa base et les lignes ouvertes notamment vers Athènes ou Tel Aviv ont été reprises par des compagnies étrangères.

Autant dire le retour d’Air France à Nice via sa future compagnie low cost ne sera pas facile. Notamment par le fait que nombre de compagnies étrangères ont déjà annoncé des ouvertures ou des renforcements de fréquences pour la saison été.

A l’instar de Qatar sur Doha, Wizzair sur Budapest et Varsovie, Blue Air sur la Roumanie, Norwegian sur Oslo avec peut être un projet de base (la compagnie exploite déjà 8 lignes à Nice), Volotea sur Pau et Luxembourg, Aegan sur Athènes, Easyjet sur Bordeaux et la liste n’est pas close.

Michel Bovas





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