Des juges français vont enquêter pour « homicides involontaires » après le crash de la Germanwings en France le 24 mars dernier. Ils s’intéresseront au suivi médical du copilote, lequel est soupçonné d’avoir précipité son appareil vers le sol, faisant 150 morts.
Le copilote de la Germanwings avait consulté « 41 médecins en cinq ans », dont sept dans le mois précédant le crash, a déclaré le procureur de Marseille, Brice Robin lors d’une conférence de presse, jeudi à Paris.
Le copilote souffrait d’une grave dépression et il « avait une crainte de perdre la vue« , a-t-il ajouté.
Puisqu’il est décédé dans l’accident, la justice ne peut pas le poursuivre. A la place, une enquête « pour homicides involontaires » sera ouverte la semaine prochaine, a expliqué Brice Robin.
« Comment gérer le secret médical et la sécurité des vols quand on a un pilote fragile« , s’est-il interrogé. « C’est la question à laquelle vont devoir répondre les juges d’instruction.«