Le Premier Ministre a réuni le 7 novembre dernier le Comité Interministériel du Tourisme pour présenter un nouveau plan de soutien à l’industrie touristique. Après un an de tergiversations, de baisse conséquente du chiffre d’affaires de nombreux professionnels de ce secteur d’activités et de fuite de nos visiteurs étrangers, le Gouvernement a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 42.7 millions d’euros.
[1]« Cela fait maintenant plusieurs mois qu’en tant que Secrétaire National au Tourisme au sein des Républicains, précise Yves Foulon (photo), je demande qu’un accompagnement significatif de l’Etat soit mis en place pour reconquérir nos visiteurs étrangers et de redonner du souffle à nos professionnels« .
Il aura malheureusement fallu attendre un an, constate t-il, après les terribles attentats de Paris pour que le Premier Ministre fasse du tourisme une grande priorité nationale. Tout ceci est trop long, trop lent, et insuffisant.
L’industrie touristique qui représente 7 % du PIB mérite davantage de considérations et d’actions. Ainsi, ne figure toujours pas à l’ordre du jour une des propositions majeures des Républicains qui consisterait à se doter d’une véritable stratégie numérique pour permettre aux acteurs de toute l’économie touristique de rivaliser avec leurs concurrents sur Internet, sur les réseaux sociaux …
« Par ailleurs, poursuit-il, si cette annonce gouvernementale répond partiellement aux demandes que nous effectuons depuis des mois, c’est-à-dire celui du renforcement de la sécurité des visiteurs sur les lieux touristiques, de l’amélioration de la promotion de notre pays à l’étranger ou encore de l’aide aux professionnels, il n’en demeure pas moins que le Gouvernement a prouvé depuis quatre ans, qu’il n’était pas capable de mettre en pratique ces propositions ».
Selon lui, ce nouveau plan est donc un énième effet d’annonce politique, à l’approche des échéances électorales de l’année prochaine. Ces nouvelles dépenses résultent d’un décalage de mesures déjà prévues. Comment le Gouvernement finance-t-il ce plan ?
Ce qui est certain, indique le Député-Maire d’Arcachon, c’est qu’il faudra « attendre l’alternance en 2017 pour prendre les mesures qui s’imposent, tant en matière de sécurité pour nos visiteurs qu’en matière de promotion, de baisse des charges, de diminution de la fiscalité et de limitation des normes bien trop nombreuses et complexes qui pèsent sur nos entreprises françaises, et notamment celles liées au tourisme« .