Pour Benoît Borghèse, le président du Syndicat des hôteliers Menton Riviera française, la situation actuelle est une catastrophe économique pour nombre d’acteurs de la filière touristique. Déjà fin février, l’annulation d’une partie de la Fête du citron avait pénalisé les petits hôtels qui ont affirme t-il, au mieux, deux mois de trésorerie.
Mi avril la situation de certaines entreprises devient plus que difficile. Deux à trois hôtels, sur la trentaine que compte la cité des citrons, pourraient ne pas s’en remettre. Surtout ceux qui ont investit au cours des dernières années . Seuls les hôtels de chaînes survivront.
Pour le président des hôteliers mentonnais : »Il va falloir aller au-delà du report de charges« .
Au fil des jours, c’est une partie non négligeable de l’accueil du tourisme sur la Côte d’Azur qui pourrait disparaître avec pour conséquence la mise en mal d’une activité qui contribue largement à l’équilibre de la balance de paiements de la France.
Michel Bovas