Des dernières passes du Kurdistan au terrible désert de Karakoum impossible à traverser l’été, de Tabriz, Nichapour ou Téhéran, Bernard Ollivier poursuit sa route.
[1]À dos de chameau d’abord, puis devenu chameau lui-même pour transporter l’indispensable provision d’eau, il continue, sans cesse émerveillé, sa marche vers Samarcande et ses coupoles d’or…
Douze mille kilomètres de marche à pied en solitaire. parcourus d’un bout à l’autre de l’Asie, d’Istanbul à Xian (Chine), en longeant l’ancienne Route de la Soie. Bernard Ollivier, sexagénaire têtu, aura cheminé pendant quatre ans, essentiellement à la belle saison. car sa route, qui franchit les hauts cols d’Anatolie et du Pamir, est impraticable l’hiver.
Le livre qu’il en rapporte (en trois épisodes: Longue marche, Vers Samarcande, Le Vent des steppes), accueilli par une critique médusée, n’est en rien l’évocation d’un exploit simplement le récit émerveillé d’un voyageur qui va de rencontre en rencontre, ne cesse de se demander pourquoi il marche… et constate que son projet lui est aussi mystérieux que le monde.
La longue marche Vers Samarcande
Bernard Ollivier
Edition Phébus