Frédéric Gagey, le PDG d’Air France, a salué dans le projet de développer la filiale low cost Transavia France, à l’origine d’une grève historique des pilotes le mois dernier, « un accord qui permet de développer l’emploi » et « de se développer sur le marché loisir« , où Air France est en retard.
Ce projet va maintenant être soumis à l’approbation des pilotes d’ici à la mi-novembre avant d’être paraphé.
« C’est une très bonne nouvelle pour Air France« , s’est félicité Frédéric Gagey, dans un entretien vendredi avec l’AFP.
La direction s’efforçait depuis plusieurs mois de renégocier l’accord de 2007 signé avec ses pilotes à la création de Transavia, qui limitait son développement à quatorze avions.
Cette clause deviendrait caduque si le projet d’accord venait à être finalisé.
« L’accord de 2007 continue à vivre, intégralement, sauf la limite à quatorze avions« , explique un haut-responsable du SNPL, syndicat de pilotes majoritaire (72 %) à Air France.
Le texte négocié avec la direction porterait « la limite à 40 avions », soit le potentiel économique identifié pour Transavia en France, d’après cette source.
Dès l’été 2015, sept nouveaux Boeing 737 rejoindront la compagnie à bas coût, répondant aux ambitions du groupe pour accroître sa présence « sur le marché low cost en forte croissance« .
A l’horizon 2017, la flotte devait atteindre 37 avions.
Avec l’AFP