Aéroports de Paris déçoit les compagnies aériennes françaises
24 novembre 2016 Rédaction Aucun commentaire À la une, France aéroports de paris, Aigle Azur, Air Caraibes, Air France, Chalair, Corsair Int’l, CSTA, FNAM, HOP! Air France, Transavia France, XL Airways 3903 vues
La CSTA, membre de la FNAM ((Fédération Nationale de l’Aviation Marchande) qui représente 95 % du transport aérien français (Aigle Azur, Air Caraïbes, Air France, Chalair, Corsair, HOP! Air France, Transavia France, XL Airways, etc.) souligne que dans le cadre du CR31 (Contrat qui fixe le plafond d’évolution annuelle des redevances aéroportuaires) les compagnies aériennes françaises et étrangères viennent de rejeter majoritairement la proposition tarifaire d’ Aéroports de Paris (ADP) concernant les redevances aéroportuaires des aéroports de Roissy-CDG et Orly pour l’année 2017.
La proposition d’ADP était au niveau de +1,67 % ramenée à +0,86 %. Les opérateurs français espéraient un chiffre négatif en regard de l’effondrement de la recette unitaire supérieure à moins 7 %.
Par ailleurs, la CSTA met en avant l’exemple de l’aéroport d’Amsterdam Schiphol dont Aéroports de Paris est actionnaire qui diminuera ses redevances de 8,7 % en 2017 après une baisse de 10,66 % en 2016, et 7,7 % en 2015.
La CSTA rappelle l’avis émis par la Commission Consultative Aéroportuaire (CCA2) publié le 27 juin 2015 au Journal Officiel (JO – Avis N°86).
Cette dernière considérait que des plafonds tarifaires annuels sensiblement à hauteur de l’inflation (plus ou moins 0,3 %) permettaient à Aéroports de Paris de rémunérer à un juste niveau les capitaux investis dans le périmètre régulé, tout en y développant les infrastructures pour accueillir les passagers… (www.legifrance.gouv.fr).
La CSTA rappelle que les compagnies aériennes françaises ne sont pas en mesure aujourd’hui d’accepter et de supporter économiquement les augmentations tarifaires.
Aujourd’hui, les charges aéronautiques sont constituées de plus de 20 taxes, redevances et prélèvements spécifiques au transport aérien pour un montant que la CSTA/FNAM estime à plus de 6 milliards d’euros en 2015.
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