Comment mieux préparer une AG qu’en organisant quelques semaines plus tôt un voyage d’agrément où les adhérents de l’association pourront à la fois se détendre, discuter entre eux et, surtout, renforcer leur cohésion. Assurément, la recette est judicieuse et l’AFST a eu le nez creux en choisissant d’inviter ses adhérents pour 4 jours sur le Costa Favolosa, entre le 19 et le 22 avril dernier.
Plus d’une centaine d’entre eux y ont participé, un effectif assez significatif pour une association dont les membres, déjà dispersés géographiquement et encore actifs le plus souvent, sont aussi de plus en plus nombreux chaque année.
Depuis 3 ans, en moyenne, l’AFST gagne une centaine d’adhérents tandis qu’elle n’en perd qu’une dizaine en moyenne par an.
Le mouvement est si fort que Michel Messager envisage de « franchir le » cap des 800 membres avant la fin 2016 et celui des 1 000 membres en 2018.
Avec une croissance si rapide et si forte, il faut certainement veiller à la cohésion de l’ensemble.
A cet égard, rien de mieux qu’une croisière. C’est le seul lieu fermé qui laisse autant d’intimité et de liberté aux participants tout en facilitant largement le travail des organisateurs.
Pour la vie du groupe : des escales sous un soleil méridional et des conférences comme celles de Marion Kaplan, nutritionniste, et de Pierre Hawawini sur l’histoire géopolitique de la Méditerranée. Et puis de la gastronomie pour enrichir encore le côté convivial.
Pour la vie plus individuelle : le choix des activités à bord, des restaurants et des bars… qui offrent en plus un bel éventail de moments plus intimes, seul, en couple ou entre amis plus proches.
À en croire les témoignages des participants, la croisière de l’AFST a été une réussite, à la fois sur le fond et sur la forme…
Nul doute que, même si l’AG qui doit se tenir le 12 mai prochain aux Vedettes de Paris ne revêt pas un caractère stratégique fort, elle se déroulera dans une ambiance d’autant plus chaleureuse que les souvenirs encore frais du voyage seront sur toutes les lèvres.
Politiquement, c’est meilleur moyen d’assurer la fusion optimale entre des anciens qui ne doivent pas avoir le sentiment d’être noyés et des nouveaux qui, à l’inverse, n’apprécieraient pas de se sentir « bisutés » par une intégration trop formelle.
C’est parfois l’écueil qui guette toutes les associations d’anciens, quel que soit leur nature, élèves, sportifs ou professionnels, en particulier quand elles ont le vent en poupe pour longtemps.
Or, avec le baby-boom, les départs en retraite vont se multiplier ces prochaines années ; l’AFST a donc l’avenir devant elle.
À condition toutefois, d’éviter les « clans » qui gangrènent et dessèchent si souvent l’activité humaine la plus utile et la plus désintéressée.
Bertrand Figuier