Air France/KLM, Transform 2015 sur la bonne voie
25 février 2013 Rédaction Aucun commentaire À la une Air France, Alexandre de Juniac, Alitalia, Delta, KLM, Spinetta, Transform 2015 3332 vues
Succès en demi teinte pour Air France/KLM. En présentant vendredi ses résultats financiers en présence de Jean-Cyril Spinetta, Alexandre de Juniac, le pdg de la compagnie, s’est certes réjouit de la forte diminution de sa dette (- 540 millions d’euros) et de la progression de son chiffre d’affaires (+5,2 % soit 25 milliards d’euros) mais a regretté dans le même temps le montant toujours très élévé de la dette du groupe ( 6 milliards d’euros), visiblement handicapant dans la lute acharnée avec les compagnies du golfe et les diverses low-costs.
» Nous visons un taux d’endettement de 4,5 milliards à l’horizon 2014 » a t-il indiqué.
En tout cas, l’année 2013 devrait être un grand pas dans le retour à la rentabilité du groupe… prévue, théoriquement, pour l’année 2015.
Malgré d’une augmentation de la facture pétrolière, en hausse de 890 millions d’euros, nous ne sauront si ces indéniables bons résultats sont, pour l’heure, imputables à Air France ou à KLM, Alexandre de Juniac se refusant à préciser le montant de la contribution respectives des deux compagnies…
On sait cependant que les drastiques mesures d’économies ont porté à plein. Le haut fait d’armes, salué par Jean Cyril Spinetta, est d’avoir fait accepter au personnel des deux compagnies la nécessité de « s’impliquer » d’avantage.
L’entrée en application, dès le 1er avril prochain, des nouvelles règles de travail des PNC devraient, en effet, permettre d’accélerer le développement.
Rappelons tout de même que le groupe avait gelé les salaires pour 2012 et 2013 et chez KLM pour 2013 et 2014.
» Les incertitudes économiques, celles sur le prix du pétrole, sont trop grandes pour nous permettre de nous engager sur autre chose que la réduction de notre dette nette et des coûts sur lesquels nous pouvons agir (soit 51 % ndlr) » a rappellé le Jean-Cyril Spinetta. Le reste dépend du montant, extrèmement fluctuant du prix du carburant ainsi que des taux de change.
Et concernant les bases régionales d’Air France, la direction a admis qu’elles n’avaient pas porté leurs fruits et finalement contribué à des pertes sur les segment du court et du moyen courrier, passant de 700 millions d’euros de pertes en 2011, à 800 millions, l’année dernière.
Le groupe devrait trancher la question de ses bases de province en septembre prochain (4 appareils vont être d’ores et déjà retirés sur une flotte de 29 avions).
C’est finalement le long courrier qui contribue le plus à la bonne tenue des résultats du groupe avec « des recettes unitaires en hausse marquée grâce à des capacités limitées« .
D’ailleurs, autre succès indéniable, la joint venture Air France, KLM, Delta et Alitalia a été confirmée pour une nouvelle période de dix ans.
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