Le chef de file de ce projet de classement du massif alpin, à cheval entre Le Piémont, la Ligurie, Monaco et les Alpes-Maritimes et englobant au passage une partie du parc national du Mercantour, est l’Italie qui a d’ailleurs repris en mains ce projet avec la France et Monaco. Une candidature plurinationale qui plaît beaucoup aux experts de l’Unesco.
Le site concernée dans les Alpes du Sud concerne 200.000 hectares, dont 127.000 essentiellement dans les Alpes-Maritimes. 80 communes figurent dans ce périmètre, dont 38 d’entre elles se situent dans le parc du Mercantour et à l’est des Alpes-Maritimes.
[1]Le massif candidat au classement se compose de pics qui culminent à 3.300 m d’altitude mais aussi une zone littorale qui plonge par 2.600 m de fond.
Montagne et profondeur marine font l’originalité du classement
Le dossier de candidature, étayé de plus de 400 pages, est déposé par la délégation italienne au siège de l’organisation internationale à Paris.
En septembre-octobre, 22 délégations internationales descendront inspecter le territoire pour juger in situ.
A noter que le projet est porté par l’Italie alors que l’Etat français avait laissé traîner le dossier.
Le classement permet d’apporter un rayonnement au niveau international, d’un site qui présente d’importantes richesses naturelles mais aussi historique dont la zone archéologique de la Vallée des Merveilles dans les Alpes Maritimes, où à 2.200 m d’altitude près de 100.000 gravures rupestres datant de l’âge du bronze ont été répertoriées.
MB