L’un des proverbes alsaciens est : « En Allemagne, c’est beaucoup, mais ce n’est pas bon. En France, c’est bon, mais ce n’est pas beaucoup. En Alsace, c’est bon et c’est beaucoup« . Les plus anciennes versions connues de la tarte au fromage remontent à la Grèce antique. Avec la conquête de la Grèce par les Romains, ces derniers le reprennent sous le nom dérivé de placenta ou plus romain de libum, mets qu’ils donnent en offrande à leurs dieux.
Le gâteau est un fromage frais cuit sur ou à l’intérieur d’une pâte. Des exemplaires de taille réduite sont donnés comme fortifiants aux athlètes qui participent aux premiers jeux Olympiques dans l’île de Delos.
Ingrédients :
1 pâte brisée
500 g de fromage blanc
100 g de sucre
4 œufs
50 g de sucre glace
100 g de beurre fondu
50 g de farine
100 g de raisins de Corinthe
5 cl de kirsch
1 zeste de 1 citron
Préparation (20 mn)
Faites macérer les raisins une heure dans le kirsh. Foncez un moule à manqué avec la pâte. Piquez le fond et enfournez 10 mn dans un four préchauffé à 180°C.
Séparez oles oeufs. Montez les blancs en neige avec le sucre glace.
Fouettez le fromage blanc avec le sucre puis ajoutez le beurre fondu, les jaunes d’œufs et la farine. Mélangez bien. Ajoutez les raisins, mélangez à nouveau. Ajoutez délicatement les blancs montés en neige à la préparation ainsi que le zeste de citron. Mélangez.
Versez la préparation dans le fond de tarte et enfournez 30 mn à 150°C.
Le grand plus de cette tarte vient de l’épaisseur de la garniture. Ainsi il faut prendre un moule à manqué ou un cercle à tarte plus haut que le moule à tarte traditionnel.