La privatisation du capital de la société aéroportuaire provoque la colère des acteurs économiques et des élus azuréens qui, outre l’intervention de société privée, redoutent maintenant l’intérêt d’ADP.
Le référendum lancé par Christian Estrosi et qui a vu une participation d’un peu plus de 16 % des électeurs pour un refus à 97 % du principe de privatisation de la société aéroportuaire, le maire de Nice part en guerre contre l’hypothèse d’un intérêt d’ADP concernant le rachat de la participation de l’Etat.
Une opposition qui part du principe que la DGAC privilégie la compagnie nationale pour son hub de Roissy. C’est d’ailleurs une des raisons de la perte régulière de trafic d’Air France sur Nice au profit des compagnies étrangères.
Toujours selon le maire, l’arrivée d’ADP au sein du capital de la société aéroportuaire de Nice serait un moyen pour ADP de drainer davantage de trafic vers Roissy en neutralisant les ouvertures de lignes longs courriers au départ de Nice. En distance Nice est d’ailleurs plus proche de Rome, Zurich ou Francfort que de Roissy.
Et le succès de la ligne Nice Dubaï démontre que les passagers optent plutôt pour un vol plus court vers l’Est et notamment l’Asie Pacifique.
MB