C’est le 11 mai dernier durant le Salon Navexpo à Lorient que Brittany Ferries a conclu un accord de coopération en recherche et développement sur le solaire et l’éolien avec le CEA Tech, filiale du CEA en charge de la recherche technologique.
Cet accord de coopération est axé sur deux points qui ont été considérés comme prioritaires. Le premier, qui montre la volonté et l’ambition de Brittany Ferries d’aller vers une diminution de son empreinte énergétique, porte sur la faisabilité d’intégrer des systèmes énergétiques hybrides, éoliens et solaires, sur les navires de Brittany Ferries. Un petit pas industriel, mais dans la bonne direction !
[1]L’autre point de recherche technologique vise à permettre une nette amélioration du service de Wifi à bord, ce qui, personne ne peut en douter, ne pourra que plaire à une clientèle qui est de plus en plus connectée.
Mais pour Frédéric Pouget, Directeur du Pôle Armement et des Opérations Maritimes et Portuaires de Brittany Ferries ce premier accord de partenariat qui a été signé pour une durée de cinq ans, n’est qu’un premier pas: « Ce type de coopération va bien au-delà d’une durée contractuelle et s’inscrit dans une volonté de coopération de longue durée. »
D’autres axes de recherche ont été identifiés et feront peut-être à leur tour l’objet d’un prochain deal. C’est aussi l’avis de Stéphane Siebert, directeur du CEA Tech, qui déclarait qu’il était personnellement très heureux de ce premier accord pour une recherche respectueuse de l’environnement et performante pour l’entreprise, ses salariés et ses clients. « C’est une très belle collaboration qui s’annonce et concrétise l’implication du CEA Tech dans le Grand Ouest« .
[2]Brittany Ferries de part ses origines bretonnes, paysannes et maritimes, a eu toujours à cœur de respecter l’environnement et de protéger au maximum le milieu maritime où elle évolue en améliorant par exemple la gestion de l’eau douce et le tri des déchets à bord, puis elle a investi lourdement sur ses dix navires pour réduire les émissions polluantes dans les fumées, comme le souffre, avec l’installation d’épurateurs spécifiques dans les cheminées des bateaux.
Le CEA, jusqu’en 2010, n’était officiellement que le Commissariat à l’Energie Atomique, mais depuis cette date il est aussi le Commissariat aux Energies Renouvelables. Sa filiale CEA Tech qui emploie 4500 chercheurs et dépose plus de 600 brevets par an, a créé six plateformes en province chargées du transfert technologique de ces innovations vers les industriels et les PME pour améliorer leur compétitivité et ainsi participer de manière forte à une remise au premier rang de l’industrie nationale. Son budget est supérieur à 65OM€.
Frédéric de Poligny