La Côte d’azur sans ses casinos ne serait plus la même. Coïncidence du calendrier deux établissements historiques viennent de connaitre une belle évolution. Après deux ans de fermeture, le casino de Grasse en effet rouvre enfin ses portes.
L’établissement de jeu avait fait l’objet d’une liquidation judiciaire avant d’être repris par Gérard Scribans, directeur général délégué de la société « Casino Victoria » créée pour l’occasion. Un exploitant indépendant qui veut relancer un casino important pour l’animation de la cité des parfums.
[1]Le bâtiment a été remis aux normes. Il s’agit d’un petit casino, intégré dans un ensemble immobilier plus vaste abritant le palais des Congrès. Il offre pour l’instant 35 machines à sous et des jeux plus traditionnels.
Reste que la concurrence est rude avec la proximité de Cannes et Antibes où l’on ne dénombre pas moins de 6 casinos.
Originaire du pays basque Gérard Scribans, le nouveau directeur du casino Victoria de Grasse a fait ses gammes au casino des Fleurs, au Carlton etau Palm Beach. Il sait rester modeste et a réembauché dans son équipe de 20 personnes dont les anciens employés de l’ancien casino.
Autre déménagement plus symbolique celui du Casino Partouche à Cannes qui a quitté le Palm Beach, institution cannoise, pour s’installer dans l’Hôtel 3.14
propriété du groupe Partouche, non loin du prestigieux Carlton en cours de rénovation pour 200 M€.
[2]L’établissement de jeu occupe le premier étage de l’Hôtel et prochainement le toit-terrasse du 6e étage, sur le plancher de la piscine.
Le 5e étage devrait être réservé au spectacle et au divertissement. L’établissement hôtelier devant faire l’objet de travaux d rénovation ultérieurement
Patrick Partouche a officiellement coupé le ruban de ce nouvel établissement de jeux.
Reste le destin du site du Palm Beach, casino historique dont le foncier est propriété d’un grand nombre de personnes et que la ville souhaite voir renaître sous la forme d’un resort international.
Michel Bovas