Mauvaise nouvelle pour la cité des festivals avec le départ dE deux importantes manifestations professionnelles sous d’autres cieux, en l’occurrence Lyon et Bordeaux. Un coup dur pour son activité pour le tourisme d’affaires
Pour Cannes? ces deux départs apparaissent dommageables aussi à son image et à son attractivité.
Ainsi après 8 éditions, le Cannes Airshow, principal salon d’Aviation Générale en France qui se tenait en juin sur l’aéroport de Cannes Mandelieu (aviation privée) annonce que sa 9 e édition sous un nouveau nom (France Air Expo) se tiendra du 4 au 6 juin sur l’aéroport de Lyon-Bron.
Ce salon annuel se déroulera alternativement entre Lyon et un aéroport d’Ile de France. Le déménagement aurait pour but pour les organisateurs d’accueillir plus de visiteurs. Car Cannes est relativement excentrée. Il faut plus de trois heures en monomoteur pour s’y rendre depuis les grandes villes de France quant à la desserte TGV elle est défaillante avec plus de 6 heures depuis Paris.
A Lyon, l’organisateur espère accueillir plus de 18.000 visiteurs venus de France mais aussi d’Europe (L’Allemagne, la Suisse sont plus proches). 18.000 visiteurs sont attendus pour cette nouvelle édition lyonnaise. Le départ de Cannes Airshow est également négatif pour l’image que veut promouvoir l’aéroport Cannes Mandelieu sur l’aviation privée dont elle est par son trafic l’un des grands spots français.
Un autre salon qui quitte Cannes et le Palais des Festivals. Il s’agit de l’IDEF (Interactive & Digital Entertainment Festival), ou salon professionnel de jeux vidéo.
Après 9 éditions sur la Croisette, il a décidé de s’installer à Bordeaux. Organisé par le SELL (Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs) il avait lieu chaque année fin juin au Palais des Festivals.
L’IDEF a été créé en 2006 à Cannes pour rapprocher les constructeurs, éditeurs, développeurs et accessoiristes. Les organisateurs jugent que Bordeaux en mutation seraient plus attractives. La 10ème édition de l’IDEF est programmée à Bordeaux du 30 juin au 2 juillet 2015. Là également le départ du salon a une autre conséquence. Ainsi l’université de Nice avait créé dans la foulée à Cannes une formation en création de jeux vidéo qui s’appuyait sur la présence de ce salon.
Dans l’un et l’autre cas, ces départs montrent que sur le marché des salons professionnels rien n’est jamais acquis.
La sem qui gère le Palais des Festivals va conclure un accord avec Berlin et Amsterdam pour une offre commune aux organisateurs de salon qui pourraient ainsi faire tourner sur ces trois villes leurs manifestations professionnelles.
MB