Un City break à Kiev avec Ukraine International Airlines

6 juillet 2016    François Teyssier   Aucun commentaire   Transport, Visiter    Dniepr, Dombass, kiev, place Maïdan, UIA, ukraine, Ukraine International Airlines    7487 vues

C’est Ukraine International Airlines (UIA) qui a assurée la partie transport de notre programme. UIA ouvre en effet la porte vers 35 métropoles : les pays baltes, le Moyen-Orient et certains émirats du golfe persique et même certains pays du nord de l’Union Européenne et des destinations asiatiques proposée par cette compagnie entièrement privée, basée à Kiev qui est opérationnelle depuis l’indépendance de l’ Ukraine. Soit presque depuis 25 ans.

Une compagnie moderne et soucieuse de la sécurité de ses passagers.

Ukraine International Airlines est la seule compagnie Ukrainienne qui soit membre de l’IATA possède un hub très pratique situé à l’aéroport de Borispol. UIA a mis en place une politique tarifaire compétitive voire assez agressive qui peut-être comparable à celles des transporteurs de type low-cost. Sa flotte est composée de 36 appareils récents et le service au sol et à bord correct. Conforme aux standards internationaux actuels. Seul regret personnel, l’aménagement des cabines est souvent en haute densité. Mais, c’est la contrepartie pour obtenir des prix attractifs.

La ville de Kiev est une splendeur

Kiev est une grande ville et magnifique traversée par le fleuve Dniepr long de 2 285 km. Une métropole, un pays à la recherche de son passé, de ses traditions qui a retrouvé ses racines religieuses. Et qui est irrésistiblement attiré vers l’Europe et l’occident.

Une ville particulièrement agréable. Mais qui endure et qui souffre depuis si longtemps.

Un peuple admirable et fort qui se bat au quotidien, à tous les sens du terme. Contre la crise et la récession qui ont des lourdes conséquences économiques sur l’emploi.

Un pays qui doit toujours gérer le lourd héritage laissé par l’union soviétique : Tchernobyl est le plus évident. Un pays qui assume les conséquences d’une guerre fratricide de plus en plus ignorée qui se déroule toujours dans le sud-est du pays et la région du Dombass (Donestk – Louhansk.)

Le peuple ukrainien fait face avec une admirable réaction. Le plus paradoxal est que le pays est, en apparence du moins, optimiste, joyeux. Les filles sont belles et le font savoir. Les terrasses des cafés sont pleines.
Les ukrainiens veulent vivre intensément. C’est pour eux une façon d’exorciser leurs craintes et leurs peurs de l’avenir.

Incontestablement Kiev est une excellente idée pour passer un bon week-end ou plus. Un séjour qui peut être à la fois culturel ou festif, voire les deux.

Une hôtellerie de haut niveau

La ville est dotée d’excellents hôtels de grande qualité tel que l’intercontinental luxueux, raffiné et idéalement situé. Le Fairmont Grand Hotel, l’impeccable Mirrors Design Hotel, l’Ibis Kiev City Center, pour son bon rapport qualité/prix mais également son service. L’Holiday Inn, l’Hilton, le Hyatt Regency. La liste est longue et la qualité réelle.

Autant de bases idéales pour découvrir la ville et ses trésors artistiques : les grottes et le magnifique monastère de Pechersk, la cathédrale Sainte Sophie située au cœur de la ville dont la construction a débutée en 1037. Les magnifiques églises de Saint André et Saint Michel avec ses bulbes dorés.

Le musée de la 2e guerre mondiale surmonté par l’imposante statue de la patrie haute de 62 mètres.

Hors de la ville, il est possible de visiter le site de Tchernobyl de sinistre mémoire.

Mais la partie la plus emblématique de la ville de Kiev est la place Maïdan. Un lieu qui depuis les tragiques événements de l’automne 2013 est toujours chargé d’une émotion palpable.

Il faut savoir que l’on mange très bien à Kiev, la qualité de la cuisine est réelle. Les bonnes adresses sont nombreuses.

Pour ma part, j’en recommanderai un surtout. Le Frenchie, un restaurant tenu par un breton sympathique et sa charmante épouse ukrainienne. Un véritable coup de cœur. Autant pour la qualité de la cuisine que celle de l’accueil et du service.

François Teyssier