[1]C’est vraiment trop bizarre. J’ai pas encore réalisé mais je sens la fatigue partout jusque dans mes sautes d’humeur.
J’ai seulement trois journées de taf mais je suis déjà super prête pour les prochaines vacances 2014 !
Car pour mes vacances de cette année en Espagne, je l’avoue, j’ai eu une chance folle.
j’ai découvert l’Andalousie et la Catalogne sous toutes les coutures, une eau cristalline comme dans les rêves, des moments cartes postales les uns à la suite des autres, sans que rien ne fasse faux ou irréel pour autant.
Et, un samedi soir, alors que le soleil se couchait tandis que nous buvions un verre de blanc en admirant la vue, une bande d’ hidalgos (beaux comme des dieux), nous ont fait la « messe » que je préfère… Celle où il s’agit de chanter des chansons un brin tristes ou pêchues que l’on gardera en tête les heures suivantes.
Dommage. Je n’ai pas eu l’idée de filmer avec mon iPhone, tant j’étais occupée à profiter. (Mais certains ont eu cette idée pour moi et je suis sure de retrouver tout ça bientôt sur Youtube).
Le break quoi. La vie déconnectée. Le moment où on passe ses journées sans rien du tout swatch fluo parce que ce sera toujours l’heure de faire ce que l’on veux.
Ce sera la vie-jamais-sans- mon-photoderm rapport au soleil éclatant partout et tout le temps.
Surtout que je ne m’y attendais pas. Que pouvait-il y avoir de plus dans ce pays juste un peu plus au Sud que notre Sud habituel ? J’ai la réponse aujourd’hui, tout, plein de petits riens qui changent tout plus exactement.
Des repas gargantuesques, des bœufs improvisés autour de deux ou trois guitares, des couleurs vives (à base de jaune, de rouge et de noir, mes préférées) une lune énorme et orangée qui se rapproche très vite. Puis le matin, ce soleil éclatant… et ce temps qui file ici plus vite qu’ailleurs.
Alors oui, cette fenêtre sur le rêve n’est pas étrangère à mon sourire et puis quand on touche à ce bonheur, on se dit que ça vaut bien le coup d’attendre un peu, non ?
Ces vacances, comment dire, ce fut un peu la folie, genre j’ai l’impression de l’avoir passé un verre à la main (et pas d’eau, hein, on se comprend), de l’avoir traversé sans réussir à vraiment me rendre compte.
Les prochaines se feront baie vitrée ouverte sur la mer, avec les petits-déjs à rallonge, le melon à tous les repas ou les bons restos entre amis.
L’office de tourisme espagnol annonce un pic de fréquentation cette année de plus de 40 millions de personnes.
C’est marrant, comme quoi…
Je vous embrasse tous bien fort.
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages