[1]« Embrassons-nous, Folleville ! » est devenu une expression ironique désignant des démonstrations d’amitié ou de joie qui permettent d’oublier ou qui occultent souvent les problèmes.
J’ai lu dans les rubriques d’un confrère que le SNAV et le SETO jettent actuellement les bases d’une collaboration plus étroite et que les deux syndicats professionnels donnent des signes de rapprochement.
Les relations entre les deux syndicats d’opérateurs de voyages sont bien entrées dans une nouvelle phase. Elles sont fluides et c’est, d’après tous les observateurs objectifs, une nécessité absolue.
Mais, prudents quand même, ils avancent à pas de loup. J’ai eu vraiment peur qu’ils ne cherchent à fusionner.
Mieux, la participation croisée de chaque président à l’introduction du conseil d’administration de l’autre syndicat se veut le symbole de cette nouvelle entente. Une initiative qui devrait être reconduite à chaque conseil. Bigre !
On peut rappeler, au passage, la courageuse et noble initiative d’oser interpeller ensemble les autorités maldiviennes après l’annonce de l’application de la peine de mort pour les mineurs.
On est tellement confondu par cette audace inouïe qu’on en oublierait presque la crise, les C.A des agents de voyage en baisse, les attentats dans les stations touristiques au Kenya au Sri Lanka, les menaces d’attentat dans les avions. Bref, le quotidien des professionnels du tourisme.
On croirait vraiment entendre le communiqué d’un parti politique. N’importe lequel, celui que vous préférez d’ailleurs, c’est à peu près pareil.
Et puis, comme disait Shakespeare : much noise about nothing. Les anglicistes comprendront. Les autres le savent déjà.
(En fait c’est« Much ado about nothing » cela à peu près la même signification que : « Much noise about nothing » mais tant qu’a faire, autant être précise).
Et puis, on découvre (me rapelle un journaliste de La Quotidienne âgé…euh, expérimenté! ) que, c’était de la faute de Georges Colson. C’est classique, il fallait bien trouver un bouc émissaire…
et puis, les absents ont toujours tort. Mais cela manque un peu d’élégance, non ?
Aujourd’hui tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Enfin, si, une dernière question, pourquoi ces deux entités se sont séparées en 2013 ?
Mon journaliste (qui m’aide dans cette chronique vous l’avez bien compris) se souvient que Georges Colson avait déploré en son temps cette scission. Comme disait ce bon Folleville : « « Ah çà, il m’enlace ! Il me garrotte ! »
Pour clore cette réflexion qui se veut de bon sens, la hache de guerre semble enterrée entre distributeurs et producteurs. Mais je n’ai toujours pas compris quelles sont les raisons de cette embellie ou les modalités concrètes pour l’ensemble de la profession ?
Enfin, moi ce que j’en dis !
Allez, la bise à tous et un excellent week-end, cela va de soit.
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages