- LaQuotidienne.fr - https://www.laquotidienne.fr -

Comment ça valse dans le tourisme !

julie [1]Je ne sais pas pour vous, mais moi j’y perds mon latin (façon de parler car, à part « Carpe Diem » – profite du jour présent – j’en trave rien à la langue de Jules César).

Alors, disons que j’en perds mon english… que je maîtrise mieux. « Yes my friend » (la classe !).

À en croire la presse pro, ça déménage à tous les étages chez les géants du tourisme implantés en France ou originaires de chez nous.

Il ne se passe pas un jour sans qu’on annonce des remaniements, des arrivées, des licenciements ou départs volontaires, pas si volontaires que ça d’ailleurs.

Moi qui tente de me mettre au diapason de l’actualité de la profession depuis que je chronique pour LaQuotidienne, je ne sais plus où donner de la tête.

Un jour, c’est celui-ci qui arrive. Le lendemain, c’est le même qu’on débarque. Le surlendemain, un nouveau est recruté, placé au sommet, avant d’être relégué de deux rangs dans la hiérarchie.

C’est la valse des patrons, des directeurs généraux, des employés, chez Accor, TUI, Air France, Thomas Cook, Fram… même à la tête de certains réseaux. On ne sait plus qui travaille pour qui. Ça donne le tournis. Je ne m’y retrouve plus dans mes fiches.

C’est ce qu’on appelle le management contemporain. Il paraît. Les hommes passent (ben woui, ce sont généralement des mâles), mais les problèmes demeurent et, généralement, s’amplifient. Cherchez l’erreur !

Avant, on avait un ou deux patrons pour la vie. On bossait dans une ou deux entreprises. Maintenant, on en change tous les 15 jours. C’est ça l’économie moderne. C’est vachement plus efficace, super plus rentable !

Surtout pour ceux qui partent avec un gros paquet d’indemnités. Ouais, mais ça ne concerne que les grands chefs. Les petites mains devront se contenter de leurs maigres allocations Pôle Emploi.

Allez, j’embrasse les pôôôôvres patrons qui brassent (les sous) et boivent la tasse.

Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages