Comment en ce moment je conduis et je cours

22 avril 2013   Julie   1 commentaire   La vie de Julie       3336 vues

D’abord, je conduis l’électricité (avec ou sans Uggs) et me prends des coups de jus quoi que je touche : l’ordi, l’imprimante, la poignée de porte, le bouton d’ascenseur, l’étagère métallique, les gens (ceux qui comptent, mais les autres aussi).

A chaque fois que je touche une plante, que je serre une main, même quand je me tiens sur la rambarde de l’escalier en fer forgé, je reçois des coups de jus énormes !

Ca doit être mon coté électrique, ça.
Quand je pense aux notes d’électricité que je paie !! Avec toute celle que je ressens !

Et je cours. Comme d’hab tu me diras. Non, plus que d’hab.

Déjà en général et surtout dans l’agence en particulier.
Pour tout faire tenir dans une toute petite journée le pro partout et garder quelques oasis de perso.

En plus et pas des moindres comme dirait notre stagiaire BTS, big up J, (en ce moment c’est la dernière ligne droite pour elle avant le rendu de mémoire, elle fait nettement moins sa maligne). Tout ça fait quand même des bonnes journées.

J’ai fait rien que ma feignasse en ne venant pas vous raconter par le menu mes histoires dingues de clients de toutes les couleurs, mes soirées du tourisme et de la vraie vie, mes coups de cœurs destinations tout ça.

Mais j’essaie de me trouver un nouveau rythme aussi, je ne fais pas que ma princesse qui veut pas lever le petit doigt.
Déjà, tous les jours je brave le périph (et le traverse) pour aller travailler, ensuite tous les soirs (ou presque), je retourne à l’école pour encadrer un groupe d’étudiants sur des études de cas.
Alors, quand je rentre chez moi il est tard, il fait froid. Enfin plus ou moins selon que je suis passée à une soirée arrosée entre temps.
Bref, je rentre et non seulement je n’écris pas une ligne, mais je ne lis pas non plus et ne regarde pas Xfactor. Rien… Juste, je dors.

Pourtant il faut bien que je m’y mette. A quoi ? ben à retrouver la pêche, avoir le sourire, comprendre les clients, écouter les fournisseurs, respecter les consignes de ma boss, lire la presse pro (à part la Quotidienne, bof…) et écrire ma petite chronique journalière !

Car filer la métaphore n’est pas aussi simple que d’enfiler les perles ou de filer un collant.
Il faut évidement un regard sélectif (et lucide !), parce que souvent le trop est encore pire que le mieux comme ennemi du bien.

On avait dit pas de métaphore Julie, merde.

Allez, J’embrasse bien fort les gens qui ont toujours la pêche (les veinards) ainsi que les conducteurs branchés !

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages