Comment j’aime bosser dans le tourisme


julieRigoler, chanter, s’amuser, danser, chevaucher… c’est fou de voir que, quand on laisse libre cours à la passion qui sommeille en nous, la vie retrouve une perspective.
Même le boulot le plus ingrat et le quotidien le plus terne s’éclairent quand on sait que tous ces efforts, c’est pour … payer ses stages de salsa, ses cours de piano, la pension de son cheval ou que sais-je encore !
Et oui, le sens de la vie, c’est d’abord une direction, un but : le nôtre.

Nos métiers du tourisme, et en premier lieu celui de conseiller en voyages, nous apportent à cet égard, quoi que l’on dise, une vraie et réelle satisfaction. Je le constate tous les jours. Et je ne suis pas la seule !

Partager l’amour des voyages, des destinations, des produits touristiques en tous genres, est devenue pour moi une nécessité absolue. Mon corps en a besoin.

Je l’ai compris dès les bancs de l’école où je préparais mon BTS Tourisme. Même si J’avais peur de m’engager dans une voie qui, à priori, ne me ressemblait pas. Mais dans ma famille, il était inenvisageable de ne pas faire d’étude longues et au final, j’ai eu la meilleure note de ma promo, fait des études courtes (na!) et décroché un job.

Aujourd’hui, je vis du voyage et quand je suis en face de mes clients, j’ai le sentiment très concret d’être vivante. Un vrai bonheur, dans cette société désincarnée ou on est souvent réduit à son apparence, à son diplôme, à son titre ou à son compte en banque.

Et ce bonheur, je peux le faire partager avec mon public, avec mes collègues et, depuis que je chronique à LaQuotidienne, avec vous.
Pour moi c’est une vocation, je me sens chargée de mission.

Dans une société obsédée par la rentabilité et la performance, où on a pas tous, avouons-le, un job exaltant, ce petit bonheur peut devenir un acte de résistance contre la pression. Une manière de reprendre son destin en main et de laisser, peut être, une petite trace derrière soi…

J’embrasse fort tous les professionnels du tourisme qui continuent d’y croire… et même les autres allez ! !

Julie Labrune, 28 ans
Conseiller en Voyages





    3 commentaires pour “Comment j’aime bosser dans le tourisme

    1. En cette veille de printemps, tellement annoncé qu’on finit par douter, à voir les brumes qui envahissent l’ouest ce matin, le dynamisme et l’optimisme de cette plume font plaisir à voir et à lire!
      Retraité d’une activité de direction en lien avec le développement économique et l’aménagement touristique, ayant eu la chance de parcourir 1/3 de la planète, souvent en marge des circuits habituels,je partage avec bonheur depuis 2011 ma passion avec mes prospects et clients dans le cadre du réseau Twimtravel de conseillers privés en voyages à domicile. Spécialiste du sur mesure avec la marque http://www.jaimelevoyageaventure.com, la vitrine de mes « coups de coeur »!

    2. Ravi de lire effectivement que faire de sa passion son métier peut en exalter plus d’un encore aujourd’hui.
      Mais une bien triste réalité nous rattrape en tout cas me rattrape moi, car il est loin le temps du BTS Tourisme ou on se met à rêver du métier de chef de produit et de clients parfaits …

      Malheureusement mes voyages et autres avantages ne paient pas mes factures, et je me rends compte de jour en jour que mes aspirations se font dépasser par le contexte actuel.

      Certe Mr BAC +5 derriere sa tour de la Défense rêve autant que nous, d’évasion et se verrait bien tout plaquer pour faire le tour du monde , car il en marre du monde de la finance, mais l’être humain est ainsi fait.
      A savoir regarder toujours chez le voisin, vers qui on pense que tout est plus rose.

      Je suis pour l’épanouissement au travail, mais dans une juste mesure, il faut arreter de vivre dans le monde de oui-oui…

      J’ai trop entendu mes collègues se plaindre du salaire et des conditions de travail, quasiment tous mes amis de promo ont déja quitté le tourisme, et je m’en vais faire de même, sans me plaindre car j’ai juste ouvert un peu plus mes yeux sur la réalité du terrain.

      Partir pour mieux revenir qui sait , mais en attendant je vais m’épanouir ailleur que derrière ma vitrine paradisiaque.

      Mais un grand bravo et un encouragement à ceux qui resiste à cette houle pas très agrable que chacun traverse en ce moment.

    3. Comme cela fait du bien de sentir une vrai passion pour notre métier et cela devient rare chez les jeunes de « 28 ans ». Si tout le monde pouvait partager cette fougue au travail et ce désir de partager sa passion des destinations et prodiguer des conseils qui sont les bases de notre profession, notre travail quotidien serait beaucoup plus facile…
      Bonne continuation et que comme dirait un Jedi « que la force soit en toi « 

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