[1]Vlaaaaaa, comment il ne m’a pas loupée, le Grand Dominique d’en face, dans son édito de vendredi intitulé « Vive les Vieux ! ».
Il a répondu à ma chronique : « Comment je tire sur les Apparatchiks ».
Avec les trois couches qu’il m’a passé, je suis rhabillée pour l’hiver. Et pour pas cher en plus !
Du Made In Tati, pas du Zadig & Voltaire (clin d’œil !).
Commençons par les dessous pas très chics. Mon-nouvel-ami-à-moi-que-j’ai ne fait pas toujours dans la dentelle.
Dommage, j’en raffole !
En guise de string, il m’a confectionné un : « Quand on a rien à dire, il vaut mieux fermer sa gueule ».
M’ouaiche, le petit haut est quand même plus affriolant : « Faut avoir un petit peu de culture ».
La seconde couche est tout aussi agréable à porter. L’Oncle Dom m’enfile un sévère : « Une diatribe anti-vieux que je qualifierais au mieux d’inconsciente, au pire de stupide », rehausser d’un implacable : « la provoc, c’est aussi un métier »…
C’est du taillé sur mesure ça madame, et enveloppé dans du papier de soie !
Enfin, pour me tenir chaud, le plus brillant Éditorialiste du tourisme m’emmitoufle dans une grosse faute d’orthographe que j’ai posée négligemment (et sciemment) dans ma chronique, en écrivant « ballets » à propos de l’âge de certains dirigeants. Du balai Julie !
Mais gare, cher Renommé : Au petit jeu des fautes abandonnées ici et là, il vous arrive d’atteindre des scores flatteurs.
N’entrons pas, je vous prie, dans cette compétition sous le niveau de la ceinture. Je ne peux rivaliser… et vous savez pourquoi ! 😉
Je vais vous sembler un peu maso, à vous lectrices et lecteurs de LaQuotidienne, mais cet édito signé de la main du Grand Dominique, me gonfle d’aise.
Eh oui ! Cela fait deux semaines que j’officie, et mon impertinence est déjà saluée par la plume la plus alerte et la mieux aiguisée de la presse pro. Un début de consécration !
Du fond de sa case, mon Oncle Dom favori qualifie mon impertinence « d’inconscience » ou de « stupidité ». Eh bien, je ne le contredirai pas. Il m’a parfaitement croquée.
Un peu stupide, un peu inconsciente, c’est tout moi ça. Je le revendique !
En revanche, pas une fois mon Croqueur adoré ne cite mon prénom dans son édito ! Ça, ce n’est pas très fair-play. Craindrait-il la concurrence ? Allons, mon Bon Maître !
Ne vous arrivant pas à la cheville, je ne vous ferai guère d’ombre.
Surtout, je ne me risquerai pas à entrer en polémique avec une pointure largement supérieure à la mienne. Je déteste les coups de pied aux fesses.
Mais puisque vous me faites l’honneur « d’éditorialiser » mes chroniques, je me ferai un plaisir de chroniquer quelques fois vos éditos. Le jeu s’annonce prometteur !
Que vous ne goûtiez pas mon humour s’entend. Mais admettez qu’à vous lire, je puisse estimer que les élites du tourisme (que j’ai surnommées « Apparatchiks » et « Grands décideurs ») ne se renouvellent guère.
Un immobilisme largement partagé en France, qui participe, de mon point vue de citoyenne lambda, aux difficultés d’adaptation que nous connaissons.
Si je ne conteste en rien les précieuses expériences et compétences des Seniors de nos métiers, pas plus que votre talent d’écriture, disons que le renouvellement a parfois du bon…
Suis-je au moins en droit de le penser, de l’exprimer et de m’y atteler ici, sur votre ancien terrain à LaQuotidienne ? Au fait, rassurez-moi, vous n’y êtes pas encore aux 60 « ballets ! »
Je vous embrasse amicalement mon bon maitre.
Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages
Ps: Amical salut également au courageux Rick qui, derrière l’anonymat de son pseudo, distille, depuis sa Haute Normandie, les bons (et surtout les mauvais) points aux uns et aux autres.