[1]Je ne sais plus qui disait : « Le tourisme ? Des métiers exercés à 80 % par des femmes, dirigées à 95 % par des hommes ! ».
C’est peut-être moi, un jour d’inspiration. Si, si, ça m’arrive !
Quand on consulte la presse professionnelle, on a le sentiment d’un sérieux retour en arrière, à une époque que je n’ai pas connue mais dont les livres d’histoire regorgent de témoignages et de photos.
Tout le monde a en tête, même les plus jeunes, ces brochettes de vieux dirigeants communistes saluant la foule sur la Place Rouge, à Moscou dans les années 60 ou 70 je sais plus. On les appelait les apparatchiks il me semble (j’ai eu du mal à orthographier correctement ce mot qui n’appartient pas à mon vocabulaire).
C’était que des « vieux machins » (jamais une « vieille machine ») sans âge et indéboulonnables, qui ont dirigé la Russie pendant des décennies.
Avec Poutine, vous me direz que ça n’a pas beaucoup changé (question durée de mandats). Mais lui, au moins, il est plus jeune.
Revenons à nos (vieux) moutons. Le milieu du tourisme me fait le même effet.
Les grands décideurs sont pratiquement tous des mecs d’un âge respectable (pour ne pas dire avancé), qu’on voit depuis des années et des années saluer, du haut de leur tribune, des régiments de jeunes femmes. Comme au bon vieux temps des apparatchiks, devant le Kremlin.
Pas de noms ici, Julie, pas de dénonciations ! Je ne tiens pas à me fâcher avec toutes les Vieilles Pies (pour VIP) de la profession.
Il paraît qu’en France on a un (gros) problème de chômage chez les seniors (les plus de 50/55 ans).
Bonne nouvelle : Pas dans le tourisme !
Allez, j’embrasse tous les dirigeants de plus de 60 ballets.
Et sans rancune !
Julie Labrune, 28 ans.
Conseiller en Voyages
julie@laquotidienne.fr [2]