[1]Il y a déjà quelques chroniques, je m’agaçais des protections et sur-protections sur consommateurs.
J’invectivais alors (là je vous en bouche un coin, non ?… en espérant que j’ai pas encore inversé une lettre… lol) contre les assurances obligatoires, les tracasseries administratives et les obligations légales de toutes sortes qui polluent notre métier.
Attention, ce n’est que mon avis.
Certains diront certainement que c’est une bonne chose pour éviter les dérives. Moi, je pense haut et je dis que c’est un frein à l’entrepreneuriat et le champs libre aux mastodontes et autres brokers qui, eux, ne se soucient pas (enfin qui savent contourner plutôt) des règles que le petit se contentera de subir…
Bref, là n’est pas le sujet du jour.
Aujourd’hui, c’est contre les dérives du « défaut d’informations » que je m’insurge !
Notre agence roule bien sa bosse mais on est loin d’être l’archétype d’une usine à gaz. Plutôt structure familiale que société cotée en Bourse si vous voyez le genre !
Et bien, figurez-vous qu’on vient quand même d’être condamnés à des dommages et intérêts auprès d’un client.
L’histoire durait depuis des mois et, lorsqu’on a commencé à parler de ce SAV dans l’agence, j’ai presque cru à une blague (même si je sais que les clients sont capables de tout et n’importe quoi).
Jamais je n’aurai parié sur notre condamnation. Et pourtant si, c’est officiel, on est coupable. Coupable de quoi au fait ?
Et bien, d’avoir notifié sur un circuit la possibilité d’effectuer une randonnée durant une des journées libres, sans citer ni de prestataires ni de contacts autres.
Rien, nada. Simplement la présentation des activités annexes envisageables durant le séjour.
Pas manqué bien sûr, la balade s’est mal déroulée et le client s’est retourné contre nous pour la lui avoir conseillé.
Et comme c’était noté, on l’a eu dans le baba !
Non mais franchement, ça vous fait pas halluciner ?! Moi si. Je suis sidérée.
Comme si les aléas du voyage ne devaient ne plus exister. Mais depuis quand un aléa se maîtrise t-il ?!
Allez, sur ce, j’embrasse tous les obsédés de l’hyper-contrôle mais surtout ceux qui essayent (comme moi) de lui échapper et mettre un peu d’imprévu et de fun dans leur quotidien. D’ailleurs, c’est pas finalement cela, du fun et de l’imprévu, que l’on recherche quand on voyage ?!
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages