Comment le tourisme donne le tournis !

5 septembre 2013   Julie   1 commentaire   La vie de Julie       2727 vues

Le commentaire de Cyril (pseudo M’enfin), il y deux jours, sur le devoir de la génération Y de prendre le pouvoir, n’arrête pas de trotter dans ma petite tête (de linotte, dirons certains) car, dans ce petit monde du Tourisme professionnel où nous évoluons, si on fait le bilan de ce qui a changé depuis allez, un an (deux ou trois, si vous voulez), sur la façon d’aborder les problemes récurrents de nos métiers (emploi, formations, rémunérations, fiscalité, reconnaissance du public, etc.), on risque pas d’être déçus !

C’est bien simple, ce qui devait changer (et qui ne change pas) n’est pas près de changer, attendu que les dirigeants les plus importants (ceux aux postes-clés) s’agrippent à leurs privilèges comme un chat à un oignon !

Les taux de Tva, la convention collective, le paracommercialisme, la redistribution, et que sais-je encore, c’est pour demain. Vous avez bien lu. On a dit demain, pas aujourd’hui.

Ce qui est dingue, c’est que les cerveaux s’agitent et se dépensent sans compter pendant les campagnes électorale ou pendant la conquête des hautes responsabilités mais une fois au pouvoir, ces messieurs (ya rarement des dames !) n’ont plus qu’une idée : récupérer au plus vite ce qu’ils ont investis et, bien sûr, avec intérêt…

L’intérêt des agents de voyages (et plus généralement des salariés du tourisme) ils y pensent, mais ils ne peuvent pas tout faire en même temps, les chouchous !
Charité bien ordonnée commence par…etc, etc

Le comble, c’est que ces mêmes cerveaux ont, pour beaucoup d’entre eux du moins, fait l’Histoire du tourisme professionnel. Ils ont traversé toutes les époques (les bonnes et les moins bonnes !).
Toujours en place actuellement, ils se plaignent de ne pouvoir agir mais promettent la main sur le coeur des lendemains meilleurs !

Pourtant, comme dit mon papy René (un autre vieux grognard lui aussi) , « c’est avec des hommes neufs que l’on pourra faire bouger les lignes  » et, citant un nommé Pierre Dac,  » il suivait son idée. C’était une idée fixe. Et il se plaignait de ne pas avancer… ». M’enfin !

La bise à tous !

Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en Voyages