[1]Il y a peu de temps, j’ai entendu une chanson à la radio du groupe de rap Sniper (ok pour beaucoup d’entre vous, ça doit pas vous dire grand chose !).
Le titre de la chanson est Blood Diamonds et ça parle de ces fameux diamants de sang qui alimentent de nombreux conflits en Afrique.
Dans les années 1990, des milliards de dollars tirés du commerce illégal de diamants ont permis à des rebelles, principalement en Afrique, d’acquérir des armes et de perpétrer des violences.
Car la nature est capricieuse : elle a enfoui en Afrique, le continent le plus pauvre, les plus importants gisements de diamants au monde.
C’est en Afrique que se trouve le 1er producteur mondial de diamant : le Botswana.
Je pense que de hélas beaucoup de gens achètent des bijoux (je n’en fait pas partie malheureusement) sans savoir d’où ils viennent ni combien de personnes sont sacrifiés pour un simple objet.
Selon moi, les détaillants et les grossistes devraient refuser d’acheter des diamants dont la provenance est sujette à questions !
Ce trafic est censé être sous contrôle mais il continue quand même et, tant qu’il se poursuivra, la violence continuera de ravager l’Afrique.
Les diamants de Sierra Leone, un pays connu jusqu’alors pour ses plages de sable fin prisées par les touristes sont incomparables. Ils sont bien plus beaux, m’a t-on dit, que ceux d’Angola, d’Afrique du Sud ou d’Australie
Il y a beaucoup de grands producteurs de diamants dans le monde. En cherchant sur Google, j’ai vu que la Russie a toujours été un grand producteur.
Mais les plus grands producteurs restent africains, avec, en tête, le Botswana qui produit 25 % des diamant dans le monde. Et historiquement ce pays s’est développé et a bien profité de sa richesse en diamant. La Namibie et l’Afrique du Sud ont des productions presque similaires.
Le financement des conflits par des ressources minérales est de fait une singularité africaine. D’ailleurs l’Afghanistan est un des premiers États, hors Afrique, où les « chefs de guerre » se sont financés par le commerce des pierres précieuses.
On ne devrait plus permettre que des violations des droits de l’homme ternissent le joyau de son activité commerciale.
Allez, je ne changerai pas le monde mais je voulais vous faire part d’un sujet qui touche, dramatiquement, quand même des centaines de milliers de personnes.
Je vous embrasse fort en vous rappelant que le diamant est le meilleur ami d’une femme et le pire ennemi d’un homme !
Julie Labrune.28 ans
Conseiller en Voyages