- LaQuotidienne.fr - https://www.laquotidienne.fr -

Comment les préjugés graveleux sur les commerciaux sont parfois fondés !

julie [1]En général, j’essaye plutôt de caler ça en début de semaine parce que le jeudi, c’est soirée after-work et que je réserve mes talents de négociatrice au serveur de ma brasserie préférée et surtout mes tenues un peu plus étudiées à mes collègues et, bien évidement, à mon doudou !

Mais les forces du mal ont eu raison de mon jeudi. J’ai rendez-vous.

Je vous vois venir. J’ai rendez-vous professionnellement !

Maintenant, je vous l’accorde, ce rendez-vous ne m’enchante guère parce qu’il pourrait tourner dans les sphères qui vous ont traversé l’esprit quelques lignes plus tôt. Ben, oui, le commercial graveleux existe et je l’ai rencontré.

Je sens déjà votre curiosité mais je ne vous dirai rien, aucun indice ! (pourtant vous le connaissez bien …)

Bien évidemment, je ne suis plus naïve et j’ai très vite vu arriver la bête. Bien sûr, j’ai vite calmé avec tact ses ardeurs. Bien sûr, je canalise au mieux nos rencontres.
Mais là, il m’a pris par surprise.

Hier encore, j’avais mon jeudi vierge. Et voilà que ce matin, impossible de lui échapper.

Bon, je vais pas me prendre davantage la tête. Tant pis pour lui, il aura droit encore plus droit à une tronche de 10 kilomètres de long.

Vite mon écharpe, plus que 2 minutes avant que l’abominable homme des contrats ne débarque.
Alors, Julie, ne lui fournis pas plus d’eau à son moulin en lui laissant le loisir d’admirer ton décolleté !

« Salut, mon p’tit sucre d’orge ! ». Et hop, c’est reparti pour un tour (mais y sont tous comme ça ou quoi …).

Allez Julie, reste indifférente, c’est qu’un mauvais moment à passer !

J’embrasse bien fort mon patron qui lui est un vrai gentleman !

Julie Labrune, 28 ans
Conseiller en Voyages