Rien à voir avec les clients, ni la boss, ni la collègue.
Je peste à titre personnel voilà.
Rien à voir non plus avec mon chéri, ni ma mère (elle a pourtant un fort pouvoir à me faire pester en général). Non, je peste à cause de ma voiture !
Oui, ma titine qui commence à vieillir grave. Faut dire qu’elle pourrait être ma petite sœur du haut de ses 18 ans. Sauf que pour elle, les 18 ne sont pas symbole de fleur de l’âge mais plutôt de pré-retraite.
Elle commence à gentiment se déglinguer et à entrer dans la génération « tamalou ». Alors, si nous autres les humains, on a droit à des visites de plus en plus régulières chez le médecin pour un p’tit bobo par-ci, par-là et bien, pour mon auto, c’est direction le garage.
Et là, c’est pas la même histoire ! Y a pas de Sécu qui ne tienne !
Sors le portefeuille Julie et casque. Mais attention, sortir le portefeuille, si le prix est correct et si il répond à ma demande, à la rigueur, ça passe.
Mais quand tu sors déjà la calculette pour convertir le temps estimé en euros trébuchants simplement pour étudier le cas et voir quelle solution est envisageable, là, ça fait mal !
Autrement dit, c’est 70 € pour te faire un devis. Devis établi en 1 heure, je précise. Si le cas est plus complexe, ça chiffrera encore davantage bien entendu.
Et ouais, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, il existe des professionnels qui font bel et bien payer leur devis sans même pouvoir te garantir de te vendre le service.
Ah, là, vous retendez l’oreille parce que vous voyez où je veux en venir.
Je sais, je sais, les fervents défenseurs du service me rétorqueront que c’est pas avec ce discours qu’on va améliorer notre image auprès du client. Mais je tiens à dire que du point de vue de la petite agent de voyage que je suis, peut-être que ça éviterait aussi la multiplication des devis inutiles pour comparaison avec la concurrence ou pour modèle d’itinéraires réservés finalement via le web.
Ça reviendrait à remettre en ordre de marche certaines choses… la confiance et la fidélité envers son professionnel du tourisme, par exemple.
Parce que pour revenir à mon histoire de garage, Super Julie, elle s’est renseignée sur le sérieux, la réputation, les prix… d’un garage où allait (les marketeurs pourront de nouveau soigner leur 4P avec une stratégie à moyen-long terme), elle a eu un premier contact, elle a payé son devis qui parce qu’il s’est révélé raisonnable a donné lieu à une réparation et à une fidélité induite pour les prochaines fois.
De son côté, le garagiste a pu pratiquer un tarif sensé puisqu’il a été payé pour ce « temps perdu » à prendre connaissance du problème et à y apporter une solution adéquate.
Bon, je cherche pas à me faire des amis convaincus chez tous les lecteurs de ma chronique mais en revanche, je suis preneuse de votre avis sur la question.
Pratiquez-vous les devis payants ? Si oui, comment ça se passe avec les clients ? Tous vos avis sont les bienvenus (à condition de ne pas me prendre trop de haut, cher Monsieur Rick !!).
Allez, j’embrasse tous les mécaniciens à qui j’en veux pas de me faire bien sentir que la couleur de mes cheveux n’est pas la plus appropriée pour les comprendre.
Julie Labrune. 28 ans
Conseiller en voyages